Sérieusement ébranlée par la crise financière et économique de 2008/2009, l'économie britannique commence à gagner des points, mais sans pour autant arriver à sa vitesse de croisière. D'après le dernier rapport, réalisé par le cabinet d'étude Markit, l'économie britannique devrait enregistrer une croissance de 0,3 % au cours du deuxième trimestre 2011.Toutefois, il a été signalé que ce taux de croissance est en deçà des prévisions. La raison principale est la consommation des ménages faible. Parallèlement, les rédacteurs de cette étude ont affirmé que la croissance devrait rester faible dans la seconde moitié de 2011, en raison d'un certain nombre de facteurs, notamment la faible confiance des consommateurs, l'affaiblissement de la croissance économique mondiale, le ralentissement du secteur de la manufacture et, enfin, les réductions des dépenses publiques. en terme de prévision aussi, cette étude s'attend à ce que les pressions inflationnistes s'atténuent. Dans son dernier rapport, Markit souligne que la croissance du secteur des services a ralenti en mai, atteignant le niveau le plus faible depuis 2009, tandis que la croissance dans l'industrie de la construction au Royaume-Uni s'est également rétractée. Le volume des commandes de nouvelles constructions dans les trois premiers mois de l'année a chuté de 23 % par rapport au trimestre précédent, et a diminué de 18% par rapport à la même période l'année dernière. Le ralentissement du secteur des services, un secteur clé pour l'économie du Royaume-Uni, a été attribué à des dépenses de consommation plus faibles ainsi qu'au grand nombre de jours fériés enregistrés en avril et en mai. "Les données suggèrent que l'économie pourrait difficilement dépasser les 0,3 % au deuxième trimestre", a indiqué le cabinet d'études, soulignant le "risque accru" que la croissance en 2011 soit inférieure aux prévisions de croissance de 1,8 % établies par la Banque d'Angleterre.