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Réunion de 150 pays pour la sûreté nucléaire
Apres l'accident de fukushima
Publié dans Le Maghreb le 19 - 06 - 2011


Les représentants de 150 pays se réunissent, la semaine prochaine au siège de l'AIEA à Vienne, pour une conférence sur la sécurité nucléaire, la rencontre la plus importante de ce type depuis la catastrophe de Fukushima en mars. Il s'agit de définir une stratégie globale pour répondre aux inquiétudes face aux risques présentés par la filière nucléaire à la suite des accidents qui se sont produits à la centrale de Fukushima-Daiichi, après le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'archipel nippon. La catastrophe nucléaire la plus grave depuis celle de Tchernobyl, il y a vingt-cinq ans, a fait de la question du nucléaire l'une des priorités des milieux politiques, notamment en Europe. L'Allemagne a ainsi décidé de fermer toutes ses centrales atomiques d'ici 2022 et les Italiens se sont prononcés par référendum contre la relance du programme nucléaire civil. Pour les diplomates de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui regroupe 151 membres, la réunion qui se tient à Vienne du 20 au 24 juin, doit marquer le lancement d'un long processus. Le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, sera chargé de préparer un plan d'action pour améliorer la sûreté des installations nucléaires à travers le monde. Les pays membres sont divisés sur l'opportunité d'imposer des règles strictes au niveau mondial ou d'accorder plus de pouvoirs à l'AIEA. La Russie souhaite que les normes édictées par l'agence de l'Onu deviennent obligatoires et la France a demandé de nouvelles régulations d'ici la fin de l'année. Ces deux pays disposent d'une importante industrie nucléaire et vendent des centrales à l'étranger, d'où leur intérêt à voir les mêmes règles appliquées partout. D'autres pays, comme les Etats-Unis et l'Inde, reconnaissent la nécessité d'améliorer la sécurité mais soulignent qu'il s'agit avant tout d'une question de responsabilité nationale et sont hostiles à un renforcement des prérogatives de l'AIEA. " La plupart des pays ne sont guère enthousiastes à l'idée de créer une nouvelle législation. Le chemin sera long et difficile", dit un diplomate. Actuellement, il n'y aucune règle qui s'impose à tous les pays en matière de sûreté nucléaire, uniquement des recommandations de l'AIEA que des agences nationales sont chargées de faire respecter. Un responsable de l'AIEA a estimé, ce mois-ci, que les normes fixées par l'agence devaient avoir "plus de poids". Le mois dernier, le sommet du G8 réuni à Deauville a reconnu que le drame de Fukushima soulignait la nécessité de renforcer les règles de sécurité dans les centrales. Le 7 juin dernier, les pays dotés de l'énergie nucléaire civile se sont accordés sur la nécessité de soumettre systématiquement leurs centrales à des "tests de résistance". Trente-trois pays étaient représentés à un séminaire ministériel sur la sûreté nucléaire organisé à Paris. Ces "tests de résistance" doivent permettre d'évaluer le niveau de sûreté des installations des pays concernés et leur capacité à résister à des événements majeurs. Ils devront ainsi prendre en compte des événements jusqu'ici jugés invraisemblables par les autorités de sûreté nucléaires des pays concernés. Malcolm Grimston, spécialiste du nucléaire au sein du groupe de réflexion de Chatham House, se dit "très sceptique" quant aux conséquences effectives d'une internationalisation des règles de sécurité." Le risque, en cherchant à imposer une norme internationale face à des situations diverses, c'est d'introduire un niveau supplémentaire de bureaucratie totalement inutile", dit-il Pour lui, il serait plus judicieux de renforcer le système actuel des visites de contrôle et de donner plus de pouvoirs aux enquêteurs de l'AIEA, qui ne peuvent aujourd'hui se rendre dans un pays que s'ils sont invités. Pour Hans Blix, ancien directeur général de l'AIEA, il ne s'agit pas de faire de l'agence une sorte de "super-autorité" qui donnerait des ordres aux gouvernement mais de lui permettre de mener des enquêtes régulières à travers le monde et de publier ainsi plus régulièrement ses recommandations. (Guy Kerivel pour le service français).

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