Le Conseil d'affaires algéro-britannique (ABBC) conduira avant la fin de l'année deux "importantes" missions économiques en Algérie, dont l'une à Hassi Messaoud, a déclaré a l'APS, le directeur du Conseil, M. Michael Thomas. "Nous allons conduire deux missions économiques en Algérie, dont l'une pour la première fois à Hassi Messaoud", a affirmé M. Thomas, en marge de la rencontre d'affaires sur l'Algérie organisée à Londres. "La politique actuelle de la Grande Bretagne est d'encourager le partenariat et les investissements avec les pays émergeants, dont l'Algérie qui reste le plus important marché en Afrique du Nord", a-t-il ajouté. Selon M. Thomas, le nombre de délégations britanniques se rendant en Algérie "s'accroit et leur taille se développe, à mesure que le marché algérien se découvre et à mesure que la confiance des hommes d'affaires se développe vis-à-vis de ce marché et cet aspect est extrêmement important". "Pour la première fois nous conduirons des délégués dans le sud du pays suite à leur demande pour considéré les immenses opportunités qui restent à explorer dans le domaine de l'énergie" a fait savoir M. Thomas, mentionnant au passage, les possibilités de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables. Il a indiqué que la réunion sur l'Algérie a la particularité de regrouper des compagnies de renommée mondiale jusqu'aux petites et moyennes entreprises qui veulent faire développer leur business dans un marché prometteur. "C'est pourquoi, dira-t-il, le Conseil d'affaires algéro-britannique a enregistré un nombre important de nouvelles compagnies qui s'intéressent a L'Algérie". Il a noté la présence de compagnies chargées de la réalisation des infrastructures de base, (travaux publics et transports), qui s'intéressent de plus en plus aux rencontres sur l'Algérie et "cet intérêt est lié aux projets d'infrastructures énormes que l'Algérie veut réaliser au cours des prochaines années", a-t-il indiqué. "Durant longtemps, les compagnies britanniques étaient présentes essentiellement dans le secteur de l'énergie, aujourd'hui le temps est venu pour elles, de s'impliquer davantage dans la large panoplie de secteurs que le marché algérien présente aux investisseurs", a conclu M. Thomas.