Vif intérêt que celui qu'accordent les opérateurs économiques de Grande-Bretagne au marché algérien qui offre une multitude d'opportunités d'investissements inscrits dans le cadre du programme quinquennal projeté à l'horizon 2014 et doté d'une cagnotte dépassant les 280 milliards de dollars. Lors d'une rencontre d'affaires sur l'Algérie tenue à Londres à l'initiative du Conseil d'affaires algéro-britannique (ABBC), les témoignages recueillis par les médias auprès des opérateurs économiques de Grande-Bretagne mettent en avant la volonté de ces derniers de se lancer dans les meilleurs délais dans des projets d'investissement en Algérie. A titre d'exemple, le représentant de Jacobs Engineering a fait part du projet de sa société de s'implanter en Algérie, vu «le besoin en études d'expertise», a-t-il indiqué. Autre témoignage, celui de John Pinninger, promoteur de tourisme et représentant de Prime World qui dira être en quête «d'un partenariat pour promouvoir le tourisme dans le Sud algérien». Le même intervenant mettra l'accent sur le fait que «l'Algérie présente des atouts remarquables dans le domaine du tourisme», soulignant que notre pays pourrait devenir «une destination de choix des touristes anglais». De tels propos, qui traduisent l'idée que le marché algérien intéresse vivement les opérateurs économiques de Grande-Bretagne, ont amené les responsables du conseil ABBC à décider de la conduite de deux importantes missions économiques en Algérie avant la fin de l'année en cours. L'une se rendra à Hassi Messaoud, dans le Sud algérien, fera savoir le directeur du Conseil ABBC, Michael Thomas, en marge de cette rencontre d'affaires, sans toutefois se prononcer sur l'échéance de la tenue de ces visites.
Des hommes d'affaires britanniques attendus à Alger en septembre Pour sa part, Charles Hollis, directeur de la Middle East Association (MEA) informe de la venue en septembre prochain, à Alger, d'une délégation d'opérateurs économiques britanniques pour une visite de prospection du marché algérien. C'est la seconde délégation qui se rend en Algérie. Parlant d'une nouvelle dynamique de la part des compagnies britanniques pour l'Algérie, Charles Hollis a qualifié le marché algérien de «marché ouvert qui bouge». S'agissant de la rencontre de Londres, celle-ci a vu la présence de délégués économiques, de patrons de PME et de responsables de compagnies importantes opérant dans le domaine des énergies, avec comme invité d'honneur Amar Abba, notre ambassadeur en Grande-Bretagne. Ce dernier mettra l'accent sur la croissance remarquable, ces dernières années, des relations économiques entre les deux pays. Faisant une brève présentation du plan quinquennal en cours d'exécution, Amar Abba a invité les compagnies britanniques à prendre part aux projets multisectoriels à réaliser d'ici 2014. C'est dans cette optique que le secteur du tourisme a été présenté dans le menu détail, tout comme celui de l'hydraulique, de l'agriculture et de l'éducation.