C'est aujourd'hui, que se tient le sommet humanitaire consacré à la Palestine, dans la capitale indonésienne, Jakarta, auquel participent trente responsables venant de l'Asie et du pacifique. Cette conférence dite "Asie-pacifique" durera deux jours, et a pour objectif d'étudier les moyens appropriés et " nécessaires " pour soutenir le peuple palestinien, ainsi que la création de leur Etat indépendant, a rapporté le journal " Jakarta Post ". Elle a été proposée par le Comité national indonésien avec l'appui du comité palestinien du Parlement indonésien. Selon, Heri Efendi, du KNRP, des centaines de participants venant de trente pays à travers l'Asie et le Pacifique, ainsi que du Moyen-Orient, avaient confirmé leur participation à cette conférence. Ils y débattront sur la mise en place d'un programme de sensibilisation de la situation prévalant dans les zones palestiniennes occupées, notamment à El-Qods, et se pencheront également sur les propositions supposées aboutir à la création de l'Etat palestinien " libre ". Ils vont, en outre, suggérer un fonds de soutien aux programmes humanitaires en Palestine, et des solutions aux différents problèmes des Palestiniens, a encore précisé le journal "Jakarta Post". 120 pays ont reconnu l'Etat Le haut responsable du mouvement Fatah, M. Nabil Chaath a déclaré, avant-hier, que cent vingt pays ont déjà reconnu l'Etat de Palestine sur les frontières de juin 1967 et au moins 24 pays le feront d'ici septembre, "cent quinze pays nous ont officiellement reconnus jusqu'à présent et cinq doivent encore confirmer, ce qui portera le nombre à 120", a affirmé M.Chaath lors d'une rencontre avec la presse en Cisjordanie. Il a indiqué, par ailleurs, que deux Etats arabes ne se sont encore pas prononcés. Le président Abbas a, officiellement, confirmé dimanche dernier que les Palestiniens sont déterminés à réclamer à l'ONU en septembre le statut de membre à part entière pour leur Etat, sur la base des lignes de juin 1967 (soit la Cisjordanie, la bande de Ghaza et El Qods-Est). Israël s'oppose M. Mofaz a estimé qu'une reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU risque de déclencher un conflit avec Israël. "Une déclaration unilatérale pourrait faire descendre les Palestiniens dans les rues pour manifester et, Dieu nous en préserve, cela risque de conduire à un conflit", dit-il, a rapporté le site Donne ton avis. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a évoqué, dimanche dernier, la tenue d'une réunion du quartette, le 11 juillet, sur le Proche-Orient pour relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens.