La zone euro a donné, avant-hier, le feu vert au déblocage de 8,7 milliards d'euros "d'ici le 15 juillet", pour la Grèce. Le FMI a salué cette initiative qui vise à écarter le risque d'une faillite du pays et éviter la contagion planétaire.Ce versement représente au total 12 milliards d'euros de prêts, pour aider la Grèce à surmonter sa crise. La porte-parole du FMI, Mme Caroline Atkinson, a indiqué, "nous saluons l'engagement de l'eurogroupe envers une stratégie de financement qui fasse en sorte que le programme économique grec soit pleinement assuré", ajoutant que cet engagement, associé à la récente adoption par le parlement de mesures budgétaires en Grèce, permettra au conseil d'administration du FMI d'envisager la conclusion de la quatrième revue et le versement de la prochaine tranche, conformément à l'accord actuel avec la Grèce. Elle a par ailleurs, souligné, que le FMI, a l'intention de continuer à coopérer avec les autorités grecques ainsi que ses partenaires européens ; dans le but de soutenir le programme économique qui va contribuer à restaurer la continuité des finances publiques, qui tend à préserver la stabilité du secteur financier et à améliorer la compétitivité pour créer les conditions d'une croissance et d'une amélioration de l'emploi durables. En mai 2010, l'institution monétaire avait débloqué une somme 30 milliards d'euros, à la Grèce, un versement plus gros jamais. Le pays en a bénéficié de quatre tranches pour un total de 14,6 milliards d'euros, dont la dernière en mars. Un nouveau plan de sauvetage de 110 milliards pourrait être finalisé "d'ici l'automne". Qui d'autre va bénéficier ? Un autre plan de sauvetage de 110 milliard d'euro, pourra également être avancé, mais les ministres des Finances de la zone euro ne se sont pas prononcés sur ce sujet. L'Irlande et le Portugal pourraient, eux aussi, avoir besoin d'une nouvelle aide internationale, l'Espagne et l'Italie, quant à elles, sont mise sous pression par les agences de notation, ajoute le même quotidien.