L'Allemagne répandra 5,05 milliards d'euros, soit environ 7,3 milliards de dollars, sur la somme attendue pour le programme de sauvetage envisagé par l'UE en aide de la Grèce, bien que d'énorme brouilles au niveau intérieur sont répondues, au plus tard ce mois-ci, selon les médias locaux."La Grèce recevra un nouveau prêt de 12 milliards d'euros d' ici la mi-juillet, dont 5,05 milliards découleront des crédits allemands", a rapporté le journal d'information "Das Bild", mentionnant des sources gouvernementales sans les nommer.Cette rétribution sera effectuée par le groupe bancaire KfW, banque de développement contrôlée par le gouvernement allemand et basé à Francfort, selon ce reportage.Les ministres des Finances de la zone euro ont convenu samedi d'accorder à la Grèce une cinquième tranche d'aide jugée nécessaire sur le programme de 110 milliards convenu en mai dernier, suite au feu vert du Parlement grec pour des mesures plus étroites de diminution des déficits budgétaires.Ce prochain versement de prêts doit atteindre les 12 milliards d'euros, dont 8,7 milliards découlant des pays de l'UE, les 3,3 autres milliards par le Fonds monétaire international (FMI).Avec le FMI, l'UE a acquiescé depuis mai dernier un total de 273 milliards d'euros d'aide financière à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal. Un second plan de sauvetage de la Grèce a été controversé récemment car le premier semble insuffisant pour sortir Athènes des troubles.L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait fournir des prêts de garantie de jusqu'à 22,4 milliards d'euros d'aide à la Grèce et 147,6 milliards pour les autres pays en besoin. La Cour constitutionnelle allemande a commencé mardi l'audience de demandes en appel, de critiques contestant la légalité de l'implication du gouvernement dans ce programme de sauvetage de plusieurs milliards d'euros. Les plaideurs jugent que les programmes de sauvetage de la Grèce et d'autres pays de la zone euro sont contradictoires à des agencements des traités de l'UE défendant de tels plans de sauvetage, et que le gouvernement allemand a violé les droits du Parlement allemand en adoptant de manière antidémocratique ce plan. Les sondages montrent qu'une partie majoritaire allemande est lassée de cet envoi d'argent du contribuable pour sauver la Grèce.