Selon le président de l'UE, ce sommet extraordinaire de la zone euro, qui a déjà été reporté,se tiendra, probablement, lundi, afin detrouver des solutions à la crise de la dette grecque et stopper sa propagation. La tenue de cette rencontre est pour le moment peu probable, l'Allemagne juge que c'est encore prématuré. En Italie, un des pays menacés par un risque de contagion, le Sénat a voté des mesures d'austérité renforcées. Quant à Bruxelles, celle-ci élude que ce sommet sera organisé au moment opportun, a indiqué jeudi la Commission européenne, après le report de cette réunion prérie pour la fin de la semaine, selon les médias français. Les créanciers privés de la Grèce étaient réunis à Rome avec des responsables européens pour tenter d'avancer sur leur participation au deuxième plan de soutien à Athènes, après celui de mai 2010. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a évoqué "les prochains jours" comme "particulièrement cruciaux" pour l'avenir de son pays et de la zone euro. Pour sa part, le Fonds monétaire international a estimé que ce plan d'aide était primordial sachant que la dette du pays devrait atteindre un pic à 172% en 2012, contre 159% précédemment attendu. La Banque centrale européenne, s'est, quant à elle, opposée à toute solution impliquant un défaut sélectif. Le montant de cette aide européenne, pourra être, selon M.Didier Reynders, soit supérieur, ou inférieur à 100 milliards d'euros. Cependant, mercredi dernier, un rapport du Fonds estimait qu'il devait s'élever à 71 milliards d'euros. L'instance désormais dirigée par Christine Lagarde n'envisage pas une aide supérieure à 30 milliards d'euros, et table sur la participation d'investisseurs privés à l'instar de l'Allemagne.