En fin d'échanges européens, avant-hier, les prix du pétrole s'inscrivaient toujours en baisse, alors que le marché était inquiet sur l'enlisement des discussions aux Etats-Unis sur le relèvement du plafond de la dette fédérale et le risque d'un défaut de paiement du pays, premier consommateur mondial de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, s'échangeait à 117,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 70 cents par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre coûtait 98,90 dollars, en repli de 97 cents, par rapport à vendredi. Au dernier jour de la semaine passée, les prix ont enchaîné quatre séances de hausse. Les cours du baril continuaient de pâtir de la nervosité des marchés financiers face à l'échec aux Etats-Unis des discussions entre élus démocrates et républicains sur le relèvement de la dette du pays, qui minait l'engouement des opérateurs pour les actifs jugés risqués, dont le pétrole. “Le dollar et le pétrole souffrent tous deux de l'absence d'accord à ce stade”, commentait un analyste.