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Des réformes sans transaction ?
Publié dans Le Maghreb le 21 - 08 - 2011


Depuis le temps que l'on parle de déclarer la guerre au marché informel et à la corruption, on a fini par nous habituer à l'absence d'actions conformes aux engagements. Fermeté dans les discours et prudence dans les actions. Cette absence de conformité a érodé ce qui peut encore exister de confiance en les institutions. Ils est ainsi normal que des émeutes commencent d'abord par des revendications sociales, puis finissent par prendre une tournure politique. On dit bien que les manifestations d'octobre 88 étaient porteuses de revendications plutôt sociales que politiques. De justice également. Elles ont pourtant reçu une réponse politique. Il était plus facile d'annoncer un programme de réformes politiques que de lancer un programme important, économico- social à hauteur de l'ampleur des manifestations. L'exacerbation des revendications sociales peut atteindre progressivement le point culminant s'il y a reconduction des mêmes contradictions. Tout apaisement recherché pour ne pas laisser la contestation monter en puissance et atteindre le seuil de non-retour, nécessite bien entendu une concertation la plus élargie possible. Mais, le préalable demeure la tenue d'un débat impliquant le plus d'acteurs possibles concernés par le règlement de telles questions. Il ne peut y avoir de réformes sans débat, aussi bien des réformes politiques que des réformes économiques. En l'absence de débat, il est inévitable qu'il faudrait prévenir une montée en puissance de la contestation sociale et à la transformation de celle-ci en mouvements sociaux si les accumulations des frustrations ne vont pas fatalement se transformer en tensions durables. Il faudrait mettre à profit les accalmies de sérénité pour débattre et placer le débat sur le front de la prévention. Depuis le retour du processus électoral, jamais un débat de haute importance sur des thèmes particuliers n'a réussi à élire domicile aussi bien dans l'enceinte parlementaire que dans le tube cathodique et celui-ci a trouvé naturellement résidence dans la rue, hors de tout cadre organisé, et adopte l'usage de manifestations non autorisées qui se terminent inéluctablement par des émeutes. C'est bien quand il se réfugie dans la rue que peuvent s'en saisir ceux qui le transforment en crises et construisent ensuite leur stratégie sur le meilleur usage à faire de celle-ci et ceux qui se donnent pour mission d'assombrir les perspectives d'avenir par la fourniture de lectures orientées vers la réunion des conditions devant permettre la permanence des émeutes. Qu'est-ce qui empêcherait les députés d'en parler publiquement même en dehors de l'enceinte parlementaire. Nous avons la nette impression que les députés n'existent pas. A ce rythme où les députés abandonnent leurs devoirs d'assumer leurs missions 24 h sur 24, même en dehors de l'enceinte parlementaire, pour des actions au plus près des populations, avant, pendant et après les émeutes, c'est toute l'action parlementaire qui perd sa crédibilité. Faudrait-il attendre que les revendications exprimées dans la rue débordent du cadre social pour se vêtir d'une couverture politique ? Les partis d'opposition ne peuvent nullement les récupérer pour leur accorder une couverture politique. Ce ne sont pas les intentions qui manquent mais ce sont les capacités à le faire qui font défaut. Elles ne sont pas coordonnées, mais dans les conditions où c'est en permanence que les offres de dialogue ne sont pas faites par les pouvoirs publics et les entreprises, le risque existe qu' il y aurait jonction entre les manifestations et ces dernières pourront trouver le chemin de leur coordination.

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