Ce rendez-vous annuel des deux filières céréalières rassemble plus de 250 participants, sous le parrainage de S.E. M. Xavier Driencourt, Ambassadeur de France en Algérie. M. Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales, présidera la séance. La réunion de cette année sera l'occasion de mettre en valeur la qualité de la récolte française 2011 qui, avec plus de 33,4 Mt de blés moissonnés, devrait satisfaire les besoins de ses clients à l'exportation. Ce résultat, atteint malgré la forte sécheresse qui a frappé la France cette année, confirme, une fois de plus, la régularité et la fiabilité de notre pays en tant que fournisseur stable et régulier du marché mondial. En ce qui concerne la qualité physique de nos blés, nous pouvons également affirmer que les résultats de nos analyses confirment que la production 2011 sera très proche en qualité avec la récolte de 2010 avec un taux de protéines satisfaisant et un très bon poids spécifique aussi bien en blé tendre qu'en blé dur . Ceci est le résultat d'un travail passionné des producteurs français qui tendent à améliorer chaque année la qualité de leurs blés, en faisant le choix de variétés sélectionnées, en pratiquant des méthodes de culture toujours plus précises, et en recourant à des organismes stockeurs de confiance, pour mieux organiser le tri, le suivi, et l'homogénéité des lots commercialisés. Ce colloque sera par ailleurs l'occasion de faire le point sur les tendances et perspectives des marchés céréaliers internationaux et les conséquences du retour sur les marchés des blés de la mer noire. A cet égard, nous aurons un éclairage intéressant sur un secteur méconnu de l'industrie céréalière française, en l'occurrence l'organisation de la filière Mais. Enfin, une intervention permettra de comprendre l'importance d'employer les bonnes pratiques d'échantillonnage dans chaque étape de traitement des grains, de la production jusqu'à la transformation. L'Algérie, après une récolte en léger recul par rapport à l'année dernière (42 millions de quintaux, contre 45 millions en 2010), aura besoin d'importer plus de céréales, et pourra continuer ainsi à s'approvisionner auprès de la France, partenaire historique et de premier rang, pour satisfaire la demande en continuelle augmentation de ses consommateurs.
