Les cours du pétrole ont ouvert en baisse, hier, en Asie, dans le sillage des Bourses minées par la crise de la dette dans la zone euro, et sous l'effet du renchérissement du dollar qui aiguise l'appétit des investisseurs en temps de crise. Le baril de light sweet crude pour livraison en novembre perdait 50 cents, à 78,70 USD dans les premiers échanges électroniques. Le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en novembre abandonnait 77 cents à 101,99 USD. Les ventes de pétrole suivent la tendance boursière et le renforcement du dollar US, a commenté Victor Shum analyste chez Purvin and Gertz à Singapour. Les marchés mondiaux restent inquiets quant à la croissance économique, en particulier en Europe et aux Etats-Unis (...). Ces inquiétudes expliquent le refuge des investisseurs dans le dollar, a-t-il ajouté. Les Bourses asiatiques ont ouvert en net repli, hier matin, accusant les mauvaises nouvelles en provenance de la zone euro où la Grèce a fait savoir qu'elle n'atteindrait pas ses objectifs de réduction du déficit. Les cours du pétrole reculaient, aussi en cours d'échanges européens, à l'unisson de places boursières en berne, dans un marché miné par le regain d'inquiétudes sur la Grèce et la zone euro et pénalisé, de surcroît, par un net renchérissement du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 101,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Il est descendu un peu plus tôt jusqu'à 101,12 dollars, son plus bas niveau depuis début août. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,18 dollar à 78,02 dollars. Les cours du pétrole creusaient leurs pertes après avoir plongé vendredi de près de 3 dollars à New York et de 1,19 dollar à Londres. Les marchés pétroliers, tout comme les Bourses européennes, pâtissaient, hier, des inquiétudes persistantes des investisseurs sur la zone euro, à quelques heures d'un nouvel examen par les ministres des Finances de l'Eurogroupe des progrès du gouvernement grec pour redresser la barre. L'inquiétude demeure vive pour l'Europe et ses problèmes d'endettement à quelques heures d'un nouvel examen par les ministres des Finances de l'Eurogroupe des progrès du gouvernement grec pour redresser la barre. Athènes a annoncé, la veille, que le déficit public grec sera ramené à 8,5% du PIB en 2011, un chiffre supérieur à l'objectif de 7,4% du PIB fixé initialement dans la loi pluriannuelle votée en juin.