L'île Maurice est toujours en tête des pays de l'Afrique pour le climat des affaires même si elle a perdu deux places au plan mondial, selon le rapport "Doing Business 2012" de la Banque Mondiale publié cette semaine. Maurice est passé de la 21e à la 23e position dans ce nouveau classement de 183 pays, qui est cette fois basé sur 10 indicateurs au lieu de 11 comme c'était le cas en 2010. Ce recul sur le plan mondial de l'île Maurice est expliqué par la BM par l'absence de réforme à Maurice en 2010-2011. L'Afrique du Sud, deuxième au classement régional, occupe la 35e place au niveau mondial alors que le Rwanda 3e vient en 45e position au plan global. Selon le rapport, Sao Tomé-et-Principe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi sont parmi les économies de la région qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires pour les entrepreneurs en Afrique. Par ailleurs, le rythme d'amélioration des réglementations s'est accéléré en Afrique subsaharienne, observe la BM. Sur les 46 pays de la région, 36 ont mené à bien des réformes dans au moins un des 10 domaines étudiés par le rapport entre juin 2010 et mai 2011. Pour les besoins du classement 2012, la Banque mondiale a revu ses méthodologies pour trois indicateurs portant l'accès aux crédits, l'obtention des permis de construction et le paiement des taxes. La BM a introduit un nouvel indicateur, "Accès à l'électricité", qui auparavant était pris en compte sous l'indicateur "Permis de construction". Intitulé "Entreprendre dans un monde plus transparent", le rapport de la BM indique que les économies ont continué à mettre en œuvre des réformes pour améliorer la capacité des entreprises locales à entreprendre, la transparence et l'accès à l'information jouant un rôle clé dans les réformes.