Les prix du pétrole reculaient, hier, en cours d'échanges européens, pâtissant de prises de bénéfices après s'être envolés de plus de 3 dollars la veille, à Londres comme à New York, dans un marché continuant de digérer l'accord conclu, la veille, dans la zone euro. Dans les premiers échanges, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à 111,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,03 dollar par rapport à la clôture de la veille. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,33 dollar à 92,63 dollars. Les investisseurs engrangeaient quelques bénéfices, après la forte hausse enregistrée, la veille, qui a vu les cours bondir de 3,17 dollars à Londres et de près de 4 dollars à New York, fortement soutenus par l'accord conclu lors d'un sommet européen jugé décisif. Le brut en baisse en Asie Les cours du pétrole se repliaient légèrement, hier matin, en Asie, sur des prises de bénéfices après l'envolée de la veille due aux bons chiffres de la croissance américaine et à l'accord de Bruxelles, ont indiqué les analystes. Dans les échanges électroniques de la matinée, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre perdait 37 cents à 93,59 USD. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre cédait 30 cents à 111,78 USD. "Quand on regarde l'ensemble, (...) les accomplissements réalisés le mois dernier (dans la zone euro) ont été herculéens", estiment les analystes de DBS Bank dans une note. "Mais nous pensons que l'annonce de la veille était plus une annonce qu'un accord". "On peut dire que nous sommes à moitié chemin de ce que les marchés réclamaient il y a un mois. C'est pas mal, surtout que ça a été fait en un mois, et les marchés semblent saluer" cet effort, ont-ils ajouté. Les prix du pétrole avaient bondi de 4% la veille à New York, dans la foulée de l'annonce de Bruxelles. "Au regard des gains enregistrés, on peut s'attendre à un mouvement de consolidation", a déclaré pour sa part Nick Trevethan, analyste chez ANZ Research à Singapour.