Les entreprises polonaises sont disposées pour le transfert du savoir-faire au profit des entreprises algériennes "

l'Ambassadeur de Pologne à Alger, son excellence Michal Radlicki "

" Les entreprises polonaises membres de la délégation officielle de la Pologne, présente ici à Alger, en mission économique, sont disposées pour le transfert du savoir-faire et des technologies aux entreprises algériennes dans le cadre de la nouvelle règle 51 % et 49 % et gagnant-gagnant " a déclaré, hier, l'ambassadeur de Pologne, son excellence Michal Radlicki, en marge de la journée d'information et de rencontres B to B entre les entreprises polonaises et algériennes " organisées à Alger sous le thème de "Journées polonaises en Algérie ", avec le concours de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). L'ambassadeur a insisté sur la qualité des produits polonais qui sont aux normes et standards européens et la possibilité de les mettre à la disposition de l'Algérie avec des conditions plus avantageuses. Il n'a pas manqué de souligner aussi la volonté des sociétés polonaises de nouer des relations commerciales. L'ambassadeur de Pologne à Alger a affirmé que " le business doit fonctionner seuls sans l'intervention des ambassades, car cela fonctionne beaucoup mieux. Nous sommes à votre disposition pour aider les entreprises polonaises et algériennes. Les sociétés privées polonaises fonctionnent indépendamment et très ouvertement. Ce n'est pas toujours facile de trouver la même pratique en dehors de l'Union européenne, et nous sommes là pour essayer de comprendre tout cela et lier les partenaires algériens et polonais ". L'ambassadeur ajoute que " hors de l'union européenne, il y a une autre approche et il faut prendre en considération la nécessité de communiquer avec nos sociétés avec d'autres moyens. C'est une occasion de toucher la réalité et nous sommes en Algérie en ayant de grandes possibilités, et je crois en ces possibilités en Algérie ". Il poursuit: " C'est un marché important avec beaucoup de possibilités et d'espérance, et désormais, le marché polonais est ouvert aux entreprises algériennes. Il est d'accès assez facile, et souvent la conscience du business algérien connaît des frontières. C'est bien dommage, car la Pologne a un marché très intéressant et ayant les mêmes standards que les pays de l'Union européenne. C'est un marché moins cher avec les mêmes standards et les mêmes qualités ". " Nous sommes un groupe important exerçant dans les différents secteurs de l'industrie, mais nos économies respectives (algérienne et polonaise) sont complémentaires, car il existe une similitude entre l'histoire de Pologne et celle de l'Algérie. Les réformes économiques en Pologne ont été couronnées de succès actuellement, et les sociétés polonaises ont plus d'espoir dans l'Union européenne " a notamment déclaré, hier, au siège de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), Marek Kloczko, secrétaire général de la Chambre polonaise de commerce. Il estime en outre que " l'important consiste à faire bénéficier notre expérience aux entreprises algériennes sachant que l'économie algérienne est différente, mais complémentaire avec l'économie polonaise, notamment avec la diversification des activités économiques. Notre objectif vise notamment à partager notre expertise et notre expérience industrielle avec des entreprises algériennes afin de réaliser de bonnes affaires de partenariat et de coopération ". Les responsables diplomatiques et la délégation d'hommes d'affaires polonais ont insisté sur la nécessité de développer des relations bilatérales économiques et commerciales. Pour sa part, le directeur général de l'Algex, Mohamed Bennini, a indiqué que "l'économie polonaise présente de nouveaux secteurs émergents, notamment pour ce qui est des nouvelles technologies aux standards internationaux où il existe beaucoup d'opportunités à rechercher, notamment un secteur agroalimentaire polonais aux normes internationales et voire des possibilités de partenariat avec l'Algérie et développer des exportations avec la Pologne, pays membre à part entière de l'Union européenne ". Aussi, il invite toutes les entreprises par le bais des rencontres business to busines pour se faire connaître. " Nous voulons développer le secteur agroalimentaire, la sidérurgie, l'industrie mécanique, mais également beaucoup d'activités inhérentes aux secteurs de l'habitat, le bâtiment et les travaux publics, qui sont des secteurs particulièrement importants en Algérie, en dehors de la médecine et de la santé où il y a beaucoup de choses à apprendre ". Cependant, le but exact de la rencontre entre les opérateurs économiques algériens et les hommes d'affaires polonais consiste surtout à faire connaître les entreprises locales et scruter leurs attentes de la part des firmes et sociétés polonaises. Autrement dit, il convient pour les entreprises algériennes de présenter leurs capacités à l'exportation et leurs potentialités. Il s'agit de nouer des relations de partenariat solides et d'affaires dans le cadre de la réglementation algérienne, selon Bennini. Celui-ci a brossé un exposé sur la loi sur les investissements et les infrastructures de développement par l'Etat qui donne des opportunités dans son volume et sa diversité dans le bâtiment, les travaux publics, routes et infrastructures ferroviaires, hôpitaux, barrages, sports et santé. Ce programme se poursuivra jusqu'en 2014 où plusieurs centaines de milliards de dollars sont engrangés et où existe une dynamique avec la présence de nombreuses sociétés algériennes. Il ajoute que " nous avons des opportunités dans les secteurs industriel et des hydrocarbures ainsi que la transformation, avec un avantage comparatif évident et la diversification énergétique dans notre pays avec de grands projets en vue et les retombées en termes de sous-traitance sont énormes ". " Nous avons un retard important dans le secteur mécanique que nous pouvons combler ensemble dans le cadre du partenariat et nous avons la ressource humaine " a-t-il ajouté à la fin de son intervention, avant que les hommes d'affaires polonais et algériens rejoignent les tables de discussions et de négociations.