Le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, a incité, hier, les acteurs locaux des wilayas de Sétif, Béjaïa, Oum El Bouaghi, Batna, Khenchela, Jijel et Bordj Bou-Arrérid à exprimer et saisir aux mieux les enjeux parties et perçus au niveau local, précisant que l'articulation de cette nouvelle forme de consultations locales est désormais au cœur de l'actualité. Ces 6e assises représentent un lieu vident de la construction de la confiance entre l'administration territoriale et les populations, soit un lieu social où la place privilégiée des initiatives collectives est concertées de la société civile seraient débordantes et vitales pour exprimer les attentes des populations. Ce qui fait dire à M. Babès que cette rencontre constitue un cachet dynamique, la volonté politique à assumer l'ensemble de problématique du développement local et la satisfaction des besoins et des attentes des populations locales. Il expliquera qu'à travers ces assises qui constituent la seconde étape de la concertation avec la société civile, les élus locaux, et les walis et les membres d'exécutifs, sont l'amorce de la phase de synthèse qui sera prochainement soumise aux assises nationales. Aussi, il invita les présents à ne rien occulter dans leurs recommandations qui devraient être centrées sur les pratiques socioéconomiques concrètes. " Vous avez la confiance du président de la République " s'exclame-t-il en direction de l'assistance ajoutant qu'il s'agit avant tout d'atteindre la défense et l'amélioration des conditions de la gouvernance locale, à travers la naissance d'un espace où le pouvoir local garantira l'ensemble du développement. Il fera remarquer qu'il s'agit d'aller à une refondation d'une nouvelle approche de développement portée par des populations pragmatiques innovantes incluant, en l'occurrence les prolongements territoriaux locaux et régionaux. Pour l'orateur, la valorisation de la mission des acteurs locaux tend à inventer un ensemble de règles, d'espaces et de les rendre effectifs, dans le cadre d'un nouveau périmètre clairement définie et identifié. C'est dire, selon toujours M. Babès que cette démarche apparaît désormais, et sans aucun doute comme un maillon essentiel, de la stratégie du programme politique initiée par le président de la République que M. Abdelaziz Bouteflika, soit une étape nécessaire pour présider les grandes lignes de ce qui pourrait être le futur de la gouvernance locale et par conséquent, le renforcement du développement local durable. Cette politique est l'aboutissement, somme toute naturel, d'une spectaculaire symbiose entre le chef de l'Etat et les populations et qui permet aujourd'hui de coordonner et de rationaliser les meilleurs rapports. " L'étape assises régionales a donc une portée opérationnelle considérable autant qu'une visée normative princeps, au regard des enjeux stratégiques assignés à cet exercice hors normes et tout à fait inédit, tel que prescrit par le président de la République. Cette perspective est davantage prégnante si l'on regarde à l'esprit le fait éminent que l'orientation politique du président de la République a été confortée et explicitée par sa décision prise à la faveur du conseil des ministres du 28 août 2011, d'incorporer les recommandations issues des assises nationales devant couronner l'ensemble du processus de concertation dans le plan national des réformes pour être finalement transmises au gouvernement qui, dès lors, sera rendu comptable de leur mise en œuvre. D'où l'extrême importance de rappeler les termes de référence-base censées délimiter le champ d'ensemble de la réflexion collective devant xx lors de ces assises au sein des workshops et, de spécifier pour chaque workshop les référenciers sous thématiques en la forme de xx de plans de discussion ", précisera M. Babès. Tout cela explique qu'il s'agit d'objecter que cette large voie de concertation avec les acteurs locaux a le mérite de suggérer et de recommander les issues favorables quant à l'amélioration de développement local et la meilleure prise en charge des aspirations des populations, tout en impliquant l'ensemble de l'opinion. Et si, le chef de l'Etat M. Abdelaziz Bouteflika en use aujourd'hui dans son agenda, c'est pour mieux marquer la nécessité de voir s'instaurer au grand jour, une " enveloppe et à la concertation entre les pouvoirs publics et les citoyens sasn exclusive. En allant droit à l'essentiel, le débat au sein des ateliers a porté sur les perspectives esquissées qui permettront de cibler l'importance des enjeux socioéconomiques de la décentralisation au niveau local à travers la mise en place d'un ensemble de mécanismes et d'une somme de synergies entre toutes initiatives locales, c'est-à-dire selon un intervenant, " la décentralisation doit prendre en considération la nature des initiatives et des demandes de développement économique et social des populations locales. Elle doit mettre en place des outils qui permettent de redéfinir un nouvel espace entre les populations et l'administration. " Cette règle est essentielle. Elle est même implicite au développement durable. Et c'est justement pourquoi M. Babès a préféré faire confiance à la maturité des acteurs locaux afin de recommander des suggestions soit instaurer une démocratie sociale, des recommandations revendicatives qui mettraient un terme aux orientations amorcées jusqu'à présent. M. Babès, a dans ces conditions précisé les contours, notamment en ce qui concerne les indispensables réformes qui seront initiées par le président. Cela explique que, dépassant les tentatives de replâtrage, il est question d'un développement local répondant aux aspirations du peuple est de sa jeunesse et qui entamera la décision sur les formes et les modalités. Aussi, s'agit-il d'engager une politique de développement en une démarche intégrée capable de prendre en compte les préoccupations locales, mais régionales à partir des ressources disponibles et des vocations des terroirs pallier, le manque de projets de développement pour les régions désertées, prendre en charge les spécificités territoriales entre zones montagneuses, zones frontalières, zones côtières, etc. Cet ensemble s'adresse également aux femmes et aux jeunes à travers une mobilisation qui les implique massivement sur des projets porteurs. Aussi, le développement local se dirige vers un " terreau " de qualité pour prospérer. Il se compose de trois éléments : concertation et mobilisation des acteurs locaux. La notion de ce développement local est aujourd'hui conduite pour aboutir à sa véritable définition. Les populations auront, un rôle déterminant, par leur participation à la perpétuation de l'Etat de droit, reposant sur un dialogue avec les citoyens, dans un cadre légal. De notre envoyé spécial à Bordj Bou Arréridj