“Le parlement et la société civile”, est le thème retenu pour la rencontre parlementaire qui s'étale sur deux jours, au Conseil de la Nation. Ces deux journées d'études, organisées dans le cadre de la coopération entre le Parlement algérien et le programme des Nation unies pour le développement, a vu la participation de nombreux parlementaires venus de pays étrangers, européens notamment. Cet atelier va permettre, essentiellement, d'ouvrir des pistes concrètes pour renforcer la collaboration entre le Parlement et la société civile afin de mieux répondre aux aspirations légitimes des citoyens en matière de participation au développement. Par ailleurs, la journée d'hier a été marquée par la présence du M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation, M. Seddik Chihab, vice-président du Conseil de la Nation, M. Boudjemâa Souilah, président de la commission des affaires étrangères au Conseil de la Nation, M. Marc Destanne de Bernis, représentant Résident du Pnud en Algérie, ainsi que plusieurs ministres algériens, des personnalités politiques, des chercheurs et universitaires. Cet atelier s'inscrit, a affirmé le représentant Résident du Pnud en Algérie, dans le cadre du programme d'appui au Parlement algérien. Il est, de ce fait, “conduit en partenariat entre les deux chambres du Parlement et le Pnud, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Relations avec le Parlement”. Le renforcement de l'interaction entre la société civile et le Parlement constitue un élément majeur pour la consolidation de la bonne gouvernance et l'amélioration du fonctionnement de la démocratie. Cette démarche permet la coordination des relation regroupant le Parlement et la société civile. Ainsi, il s'agit de reconnaître la complémentarité entre ces deux jalons qui forment la société algérienne afin de renforcer la poursuite des démarches de développement pour plus d'harmonie entre la politique, la société et enfin l'économie. Le monde d'aujourd'hui relève un nouveau challenge qui est la création d'une société civile capable de faire face aux difficultés rencontrées ainsi qu'aux défis tracés. Ces attentes ne peuvent êtres réalisées sans le renforcement tangible des capacités démocratiques. Pour la réussite de ce défi, la participation et l'implication de l'ensemble de la société civile, notamment les associations et les organisation, en tant qu'acteurs à part entière, est très importante pour le bon fonctionnement, le maintien et la durabilité du processus de développement, pour ainsi assurer la participation de tous au développement du pays. Dans ce contexte, M. Destanne de Bernis a affirmé que “l'ouverture des institutions de gouvernance à la société civile et ses associations, le renforcement du rôle de la société civile dans le processus de consultation et de décision, aussi bien au niveau local qu'au niveau national, permet de développer de nouvelles formes de démocratie”. Ces dernières peuvent être “qualifiées de démocratie participative pour instaurer un environnement favorable au développement”, a-t-il ajouté. L'Algérie, pour sa part, a fait un grand pas au niveau de l'instauration d'une politique qui se base, essentiellement, sur la démocratie, a signalé M. Bensalah. Cette ouverture est constatée dans les nombreux partis politiques que compte la scène politique en Algérie, ainsi que dans les centaines d'associations et organisations qui activent dans ce domaine.