Le département de M.Khoudri a veillé à l'aboutissement de 70 textes législatifs initiés par le gouvernement et adoptés par le Parlement. Le secteur des relations avec le Parlement a fait l'objet d'une audition par le chef de l'Etat. Dans ce cadre, le président de la République a passé au crible, jeudi, le département de Mahmoud Khoudri. Il a exhorté les institutions concernées à privilégier la défense de l'intérêt général. Il a toutefois instruit le ministre de tutelle à favoriser la mise en oeuvre d'actions tendant à promouvoir et consolider les relations entre le gouvernement et le Parlement. Pourquoi? Ce secteur, rappelle-t-il, exerce des missions essentielles visant à garantir une meilleure coordination entre les deux organes, exécutif et législatif. Il contribue également à l'application de la politique législative inspirée des réformes et à la coordination permanente avec les deux chambres du Parlement à travers le suivi de l'activité législative et celle du contrôle parlementaire. Effectivement, les deux institutions sont les instruments qui assurent à l'Etat l'application effective de son programme politique. Dans le domaine législatif, le département de Khoudri a veillé à l'aboutissement de 70 textes législatifs, initiés par le gouvernement et adoptés par le Parlement. Ces textes concernent de nombreux secteurs institutionnels se rapportant aux réformes et à d'autres domaines, notamment, socioéconomique, éducatif, environnemental et judiciaire. Concernant la coordination entre le gouvernement et les différents organes du Parlement, les choses évoluent. Un travail de coordination visant à assurer la disponibilité de l'information et à développer sa fluidité s'effectue régulièrement entre l'institution exécutive, le Parlement et les départements ministériels. Cela permet une meilleure harmonisation des rapports entre les institutions. Cette démarche vise également à développer la coopération pour une meilleure complémentarité entre le gouvernement et le Parlement au service de l'intérêt général. Par ailleurs, en guise de soutien à l'effort de développement national, des rencontres ont eu lieu avec les députés et membres du Conseil de la nation, et ce, afin de rendre l'action gouvernementale plus dynamique. Des séminaires et journées d'études ont été organisés dans les domaines de la coopération bilatérale et multilatérale et de la promotion des études et de la recherche. A ce sujet, le président Bouteflika a précisé que la finalité des journées d'études doit viser l'amélioration de l'activité parlementaire et l'enrichissement de la culture juridique et des techniques législatives. Cependant, le Parlement demeure toujours sous l'emprise de l'Exécutif. Au lieu de prendre l'initiative, en proposant des textes de loi, les députés sont à chaque fois tributaire du «menu» du gouvernement.