Dix nouveaux partis ont reçu leur licence de joueur dans le champ politique. Vont-ils réussir pour ne pas terminer bons derniers, à ne jamais se contenter d'être des remplaçants qui vont s'épuiser sur les bancs de touche ? Accepteront-ils de faire examiner leurs programmes par le patronat ? Certainement qu'ils vont énumérer leurs propositions de programmes, mais iront-ils jusqu'à les chiffrer et surtout nous détailler les sources de financement ? Il serait peut-être utile de leur demander de faire examiner, évaluer, évoluer et valider en quelque sorte leur programme par le Cnes, ou alors par le Forum, des chefs d'entreprise. Dix nouveaux partis et peut-être déjà que certains d'entre eux vont hésiter à entrer dans le champ politique, ou plutôt à participer aux prochaines élections, lesquelles il faudrait le reconnaître, vont survenir trop tôt, assez tôt, ce qui ne leur permettra jamais d'engager un processus de mise à niveau. Pour d'autres, ceux qui y participeront, ce genre de questions ne se pose pas. Penseront-ils mériter leur place dans le classement qui se fera aux lendemains des échéances électorales ? Comment se justifieront-ils d'une éventuelle claque électorale ? Un point reste à élucider. Faudrait-il que les partis acceptent de se battre sur des programmes économiques plus particulièrement parce qu'à ce jour, ce sont les programmes politiques qui arrivent toujours à s'imposer alors que les populations lors des émeutes se revendiquent du social? Comment les partis politiques vont-ils prendre en charge les questions de la corruption alors que cette lutte n'avait pas été mise en évidence lors des campagnes électorales ? En principe, l'homme n'est pas né avec des aptitudes et un penchant à être corrupteur ou corrompu. Il n'y a pas tout à fait de consensus sur les conditions qui ont créé des corrompus et des corrupteurs, si on se réfère aux différentes positions exprimées à ce sujet aussi bien par les personnalités de tous bords et de tous domaines, que par les partis politiques. Pour d'autres, comment la corruption pourra-t-elle être combattue réellement si elle n'est même pas intégrée dans les campagnes électorales. Quand bien même elle puisse servir de phénomène d'investissement politique ou partisan, l'important est que des engagements soient pris devant les électeurs et surtout que les moyens de la lutte contre la corruption soient bien identifiés.