Un nouveau port de pêche à Béjaïa Après celui déjà existant à Sidi Abdelkader, Tala Ilef abritera le deuxième Béjaïa recèle d'importants sites aquacoles tant au niveau marin que continental tels que la lagune de Tamelaht, le barrage de Kherrata et d'autres sites d'élevage d'ostréiculture ou de mytiliculture, ou encore l'élevage d'espèces rares tels le loup de mer et la dorade. Il est à signaler que Béjaïa a une facade maritime de 100 km. Le port de Béjaïa-ville datant de l'époque coloniale et conçu pour recevoir 50 embarcations en est à 116 aujourd'hui et une population maritime de 695 inscrits. La production, quant à elle, atteint annuellement 3 500 tonnes dont 80% de poisson bleu. Le développement du secteur de la pêche ne pouvait avoir lieu qu'avec le développement des infrastructures d'où des travaux ont été lancés par la direction des travaux publics qui a réalisé une halle à marée qui servira à la vente de poisson en gros et sera équipée selon les normes. Elle sera dotée d'entrepôt frigorifique, d'aire de stationnement et d'activités utiles au secteur. Quant à l'appontement qui était de 120 ml, il connaît des aménagements ainsi que la réalisation de trois nouveaux appontements destinés aux petits métiers, aux sardiniers et aux chalutiers. De même, une extension est prévue qui permettra l'arrimage de nouvelles embarcations et le développement de l'activité. Le coût de cet aménagement est de l'ordre de 90 milliards de centimes. Sur le même chapitre, un nouveau port de pêche est en cours de réalisation à Tala Ilef dans la commune de Béjaïa ; son enveloppe financière est de 310 milliards de centimes. Cette nouvelle infrastructure permettra de doubler la production actuelle, et pourra recevoir des embarcations dont la longueur atteint les 30 mètres, ce qui n'est pas le cas de l'ancien port qui semble être saturé. La construction du port de pêche de Tala Ilef est réalisée par trois entreprises spécialisées : l'Aska, une société étrangère, la Sotramest et la Méditram, toutes deux algériennes. Le délai de réalisation du nouveau port est de 32 mois. En plus de ces nouvelles infrastructures, le secteur de la pêche vient de prendre en considération la formation de marins pêcheurs où des formations de courte durée sont dispensées à des jeunes futurs marins dont le fin de cycle sera gratifié d'une aide en micro-crédit afin d'entrer en activité. La mise en exploitation de ces nouvelles infrastructures permettra surtout et tel est le vœu des citoyens, faire abaisser le prix du poisson dans la ville de Béjaïa, où à titre d'exemple la sardine atteint très souvent 120 DA le kilo, quelle que soit l'heure de vente. D'où un constat est fait par de nombreux citoyens relatant que le poisson est moins cher à Sétif qu'à Béjaïa. Un constat qui fait perdre la tête.