A l'issue de la réunion de son Conseil national, vendredi à Alger, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) "attend la concrétisation des promesses" faites par le ministère de la Santé , de la population et de la réforme hospitalière quant à la prise en charge de la plate-forme de revendications soumise à la tutelle, comme l'a si bien indiqué le porte-parole officiel du syndicat, M. Lyes Merabet. D'autre part, M. Merabet a fait remarquer lors de sa conférence de presse à l'issue de cette réunion que "des lenteurs ont été enregistrées concernant la prise en charge des revendications légitimes des praticiens de la santé publique". Mais, sans trop se précipiter, M. Merabet annonce que "le syndicat laissera la porte ouverte au dialogue jusqu'au mois d'avril prochain.". il a bien tenu à rappeler, par ailleurs, que les négociations lancées depuis un an et demi sont restées infructueuses en attendant la réponse de la tutelle à ces revendications prévue à la fin du mois prochain. Il est très important de rappeler également que les représentants du syndicat national des praticiens de santé publique ont été reçus en audience par le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le 23 février dernier. Cette réunion a permis de revenir, en présence des cadres centraux du ministère, sur l'état de prise en charge des revendications socioprofessionnelles des praticiens de santé publique. Une situation qui se résume au projet d'amendement du statut particulier toujours en instance au niveau du comité Adhoc, le régime indemnitaire général (prime de garde et contagion). Les revendications soulevées par le SNPSP portent également sur l'attribution de logements de fonction incessibles et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires pour les personnels de troisième grade. Ainsi, les propositions du SNPSP ont été prises en considération et le gouvernement a été sensibilisé sur la nécessité de faire aboutir cette revendication légitime dans les meilleurs délais. D'un autre côté, le porte-parole du SNPSP, a indiqué que les difficultés auxquelles font face, par moment, les services hospitaliers, notamment les urgences, en rapport avec le manque de médicaments et de vaccins sont à l'origine de "la réapparition de certaines maladies déjà éradiquées". De plus, le SNPSP indique dans son rapport de la réunion avec le Ministre le 23 février dernier que celui-ci s'est engagé à relancer le premier ministre pour une prise en charge rapide du dossier relatif au projet d'amendement du statut particulier. Il a rassuré que les négociations (au niveau du comité adhoc) sont relancées et que les propositions du SNPSP ont été prises en considération et que le gouvernement a été sensibilisé sur la nécessité de faire aboutir cette revendication légitime dans les meilleures délais. Le ministre a informé les représentants du SNPSP que des directives ont été données pour que des logements de fonction soient assurés aux praticiens généralistes et spécialistes affectés dans des régions enclavées de l'intérieur et du sud du pays. Et c'est donc lors de cette réunion du Conseil national, vendredi dernier à Alger, que le syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a remarqué qu'il attend toujours la concrétisation des promesses laissant la porte ouverte au dialogue jusqu'au mois d'avril prochain.