A la faveur de la campagne électorale autour du prochain scrutin législatif, l'Algérie profonde retrouve sans curiosité les ambitions des partis politiques et des candidats indépendants dont certains courent sans répit derrière leurs faveurs et leurs privilèges particuliers, d'autres ne jouissent pas de la bonne image au sein de l'opinion. Il y a ceux également qui parlent souvent, comme si l'Algérie ne possède aucun acquis politique, économique et social, écartant de leurs propos les investissements et les transferts socio-économiques en direction des populations de toutes les régions du pays. Un écart qui ne donne pas à la réalité la place qui lui revient dans les feuilles de cette campagne. Le citoyen ne demande pas aux protagonistes de lui produire un langage laudatif sur cette réalité de l'évolution de la société et du pays, mais au moins qu'ils fassent tout simplement preuve d'objectivité et de cesser de se faire l'écho racontar ou du discours pourfendeur destiné à tromper. Sans admettre que l'opinion n'a jamais réagi de façon identique à leurs diveres attitudes changeantes au gré des circonstances, ces politiciens n'ont que le souci de leur particularité de réussir et rien d'autre, mais le peuple a toujours le souci de ses propres intérêts bien compris. Cela implique la nécessité d'intensifier les efforts en vue de recouvrer et d'éditer ensemble cette démocratie. Ce qui implique également, compte tenu de la conception moderne de cette démarche, l'existence d'un " fond " politique varié mais engagé épris par un esprit novateur et le souci de servir le peuple, en conformité avec les exigences du progrès. Toutefois, l'action politique ne peut atteindre la qualité que si ses " artistes " disposent du talent nécessaire, croient au message que véhiculent les réformes. L'engagement citoyen sans retenue doit donc être prôné et imposé. Une prise de conscience à laquelle le président Abdelaziz Bouteflika a apporté sa touche personnelle, son intelligence politique et son ardeur, se traduit au sein du peuple, pour ne prendre que les intérêts du pays. Les élections législatives voient s'affronter des thèmes différents sur des problèmes divers. Or les opposants au régime électoral qui assure toute la transparence sont fractionnés en une multitude de fausses données qui n'ont pas l'âge de la maturité acquise par le peuple algérien. Qu'il y ait déviation politicienne, le peuple est donc bien décidé à absorber sa démocratie et en ne faisant confiance à aucun des ces " revenants " qui campent sur des sujets truffés de surenchère. Le peuple n'a rien à cacher : s'il revendique la vérité, des échéances de mutations et des élections libres, c'est pour que chaque citoyen puisse savoir ce que représente tel ou tel parti politique. Le citoyen possède déjà des indices et des éléments pour juger du discours fiable et du discours politicien fait de désordre gratuit, le désordre pour le désordre. Il est clair que c'est un discours que le citoyen ne retiendra pas, tant il est vrai qu'il porte en lui la contradiction et l'équivoque.