Dans le cadre de l'université d'été de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens) qui a lieu cette année à l'université des sciences de Boumerdès et s'étalant jusqu'au 14 août, la levée de rideau s'est tenue hier avec la conférence de M. Saïd Mokkadem, en sa qualité de secrétaire général du Conseil consultatif maghrében. Les thèmes débattus ont eu trait essentiellement à la citoyenneté et son corollaire dans la société, la participation du citoyen à la vie politique. Dans le cadre de l'université d'été de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens) qui a lieu cette année à l'université des sciences de Boumerdès et s'étalant jusqu'au 14 août, la levée de rideau s'est tenue hier avec la conférence de M. Saïd Mokkadem, en sa qualité de secrétaire général du Conseil consultatif maghrében. Les thèmes débattus ont eu trait essentiellement à la citoyenneté et son corollaire dans la société, la participation du citoyen à la vie politique. En effet, le conférencier a de prime abord insisté sur la «relation intrinsèque qui lie le citoyen à la sphère sociale» se traduisant par des devoirs et des droits. Parmi ses devoirs, M. Mokkadem suppose le droit de vote et l'expression de l'opinion comme un élément fondamental dans la vie sociale. Cependant, selon le conférencier, le taux d'abstention enregistré lors des dernières élection législatives est une erreur grave et l'incombe aux partis politiques qui ne consentent pas assez d'efforts pour sensibiliser le peuple à son devoir électoral se perdant dans des considérations politiciennes en oubliant leur rôle fondamental, à savoir proposer des idées au service du citoyen Donc, on pourrait parfaitement dire que le discours de M. Mokkadem converge avec les décisions du gouvernement pour combattre l'abstentionnisme. Il s'agit au fait d'un plaidoyer qui prône le «devoir électoral comme acte citoyen par excellence relevant des règles de civisme régissant une société», souligne M. Mokkadem. Ira-t-il jusqu'à proposer l'interdiction de l'abstention ou autrement dit avancer l'idée de l'instauration du vote obligatoire ? A cet égard, il laisse le soin aux décideurs de tabler sur cette question là. Toutefois, il insiste sur le fait que le devoir électoral est un droit chèrement acquis, il reviendrait à le considérer comme un devoir de citoyen à part entière. Pour autant, s'agit-il d'une pure coïncidence ou carrément d'une intention préméditée, de s'aligner sur la politique du gouvernement ? Pourtant, le code électoral reconnaît le droit à l'abstention comme l'expression d'une opinion. Selon M. Mokkadem, les partis politiques ont failli à leurs missions en contribuant à rebuter le citoyen et à l'éloigner de la chose politique. «Il n'est pas normal d'avoir un paysage politique aussi riche avec autant de partis et dans le même temps un taux d'abstention aussi élevé, ce qui nous laisse perplexe et interrogatif quant au rôle des partis politiques», déclare M. Mokkadem. Aussi, il prône une participation du citoyen selon le modèle de la démocratie participative où les décisions mûrissent de la base, c'est-à-dire la société civile pour arriver au sommet, soit les pouvoirs publics. Toutefois, le conférencier reconnaît l'énorme chantier que suppose le modèle de la démocratie participative qui doit se faire dans le concert des pays du Maghreb comme un vrai pôle régional à l'instar de l'Union européenne. Par ailleurs, M. Mokkadem en sa qualité de secrétaire général du Conseil consultatif maghrébin déplore les blocages quant à l'avenir de l'UMA (Union du Maghreb arabe) en dépit des efforts considérables consentis en termes de concertation et d'échange d'expériences à l'instar du domaine de l'éducation, de la santé, etc. Ce qui fait défaut, ce sont les décisions politiques idoines à même de sortir de l'impasse l'idée d'un espace commun au Maghrébin. Surtout que les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb n'ont pas dépassé le seuil des 3 %. En ce sens, l'instauration d'un marché commun aux pays du Maghreb pourrait relancer l'Union du Maghreb si urgente en ces temps de globalisation où un pole régional serait salutaire à bien des égards. En effet, le conférencier a de prime abord insisté sur la «relation intrinsèque qui lie le citoyen à la sphère sociale» se traduisant par des devoirs et des droits. Parmi ses devoirs, M. Mokkadem suppose le droit de vote et l'expression de l'opinion comme un élément fondamental dans la vie sociale. Cependant, selon le conférencier, le taux d'abstention enregistré lors des dernières élection législatives est une erreur grave et l'incombe aux partis politiques qui ne consentent pas assez d'efforts pour sensibiliser le peuple à son devoir électoral se perdant dans des considérations politiciennes en oubliant leur rôle fondamental, à savoir proposer des idées au service du citoyen Donc, on pourrait parfaitement dire que le discours de M. Mokkadem converge avec les décisions du gouvernement pour combattre l'abstentionnisme. Il s'agit au fait d'un plaidoyer qui prône le «devoir électoral comme acte citoyen par excellence relevant des règles de civisme régissant une société», souligne M. Mokkadem. Ira-t-il jusqu'à proposer l'interdiction de l'abstention ou autrement dit avancer l'idée de l'instauration du vote obligatoire ? A cet égard, il laisse le soin aux décideurs de tabler sur cette question là. Toutefois, il insiste sur le fait que le devoir électoral est un droit chèrement acquis, il reviendrait à le considérer comme un devoir de citoyen à part entière. Pour autant, s'agit-il d'une pure coïncidence ou carrément d'une intention préméditée, de s'aligner sur la politique du gouvernement ? Pourtant, le code électoral reconnaît le droit à l'abstention comme l'expression d'une opinion. Selon M. Mokkadem, les partis politiques ont failli à leurs missions en contribuant à rebuter le citoyen et à l'éloigner de la chose politique. «Il n'est pas normal d'avoir un paysage politique aussi riche avec autant de partis et dans le même temps un taux d'abstention aussi élevé, ce qui nous laisse perplexe et interrogatif quant au rôle des partis politiques», déclare M. Mokkadem. Aussi, il prône une participation du citoyen selon le modèle de la démocratie participative où les décisions mûrissent de la base, c'est-à-dire la société civile pour arriver au sommet, soit les pouvoirs publics. Toutefois, le conférencier reconnaît l'énorme chantier que suppose le modèle de la démocratie participative qui doit se faire dans le concert des pays du Maghreb comme un vrai pôle régional à l'instar de l'Union européenne. Par ailleurs, M. Mokkadem en sa qualité de secrétaire général du Conseil consultatif maghrébin déplore les blocages quant à l'avenir de l'UMA (Union du Maghreb arabe) en dépit des efforts considérables consentis en termes de concertation et d'échange d'expériences à l'instar du domaine de l'éducation, de la santé, etc. Ce qui fait défaut, ce sont les décisions politiques idoines à même de sortir de l'impasse l'idée d'un espace commun au Maghrébin. Surtout que les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb n'ont pas dépassé le seuil des 3 %. En ce sens, l'instauration d'un marché commun aux pays du Maghreb pourrait relancer l'Union du Maghreb si urgente en ces temps de globalisation où un pole régional serait salutaire à bien des égards.