Législatives en Arménie Ouverture des bureaux de vote hier Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes, hier, en Arménie pour des élections législatives dont les deux favoris sont des partis de la coalition au gouvernement, notamment la formation du président Serge Sarkissian. Nous attendons une forte participation, a dit le responsable d'un bureau de vote d'Erevan. Ce scrutin a valeur de test pour l'Arménie, dont c'est la première élection au niveau national depuis la présidentielle de 2008. Les autorités de ce pays de 3,3 millions d'habitants ont promis un scrutin transparent et démocratique pour l'attribution des 131 sièges de l'Assemblée nationale. Selon des sondages, le Parti républicain du président est en tête des intentions de vote, devant son allié dans la coalition gouvernementale, Arménie Prospère, dirigé par un millionnaire et ancien champion de bras de fer, Gaguik Tsaroukian. Incendie dans une usine chimique en Thaïlande 12 morts et plus de 100 blessés Un gigantesque incendie dans une usine chimique de l'est de la Thaïlande a fait au moins douze morts et une centaine de blessés, a annoncé, hier, le ministère de la Santé. Le sinistre a en outre projeté dans le ciel une grande quantité de fumées toxiques. Des centaines d'habitants de la zone située autour de l'usine de produits synthétiques, dans la province de Rayong, ont été évacués. Le feu, précédé d'une explosion, avait envoyé la veille un énorme nuage de fumée âcre dans le ciel. Les pompiers ont éteint l'incendie mais les autorités sanitaires continuaient dimanche de surveiller la qualité de l'air à proximité du site. La province de Rayong, à 140 km au sud de Bangkok, est l'une des zones les plus industrialisées de Thaïlande. Boycott de l'Euro en Ukraine Berne propose sa médiation La Suisse a proposé sa médiation dans le différend qui oppose l'Ukraine à Bruxelles, dont les commissaires comptent boycotter l'Euro 2012 de football en raison des conditions de détention de Ioulia Timochenko. Berne est en contact depuis plusieurs mois avec Kiev, a indiqué le conseiller fédéral Didier Burkhalter. "Si les parties - l'Union européenne, l'Allemagne et l'Ukraine - le veulent, nous sommes prêts à apporter notre médiation et notre aide d'une autre façon", a déclaré le chef de la diplomatie dans un entretien accordé à la "NZZ am Sonntag" et à "Sonntag". La Suisse dispose des compétences et des spécialistes nécessaires. Sécurité Téhéran affirme que le pacte américano-afghan va accroître l'instabilité Téhéran s'est dit "préoccupé", hier, par le pacte de sécurité américano-afghan signé cette semaine qui concerne notamment le maintien des forces américaines en Afghanistan pendant les années qui viennent. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast a affirmé, selon des propos rapportés par la presse, que ce pacte stratégique va augmenter l'instabilité en Afghanistan, qui partage une frontière avec l'Iran. Soulignant que son pays était "préoccupé" par ce pacte, il a assuré qu'un retrait des forces étrangères amènerait au contraire la sécurité dans ce pays déchiré par les conflits.
Attentats du 11-Septembre Cinq hommes formellement accusés Les cinq suspects des attentats du 11-Septembre, dont leur cerveau autoproclamé Khaled Cheikh Mohammed, ont été formellement mis en accusation, avant-hier, pour le meurtre de chacune des 2 976 victimes des attaques de 2001 aux Etats-Unis. Khaled Cheikh Mohammed, un Pakistanais de 47 ans, son neveu de la même nationalité Ali Abd al-Aziz Ali, mais aussi les Yéménites Ramzi ben al-Chaïba et Wallid ben Attach et le Saoudien Moustapha al-Houssaoui encourent la peine de mort. Après plus de neuf heures d'audience, ils ont été accusés de complot, attaques sur des civils, blessures intentionnelles, meurtre et violation du droit sur la guerre, destruction, détournement d'avions et terrorisme, a annoncé le procureur, le général Mark Martins. Près de onze ans après les avoir perpétrés, les cinq suspects des attentats du 11-Septembre ont refusé de plaider coupable ou non coupable immédiatement. La prochaine audience, consacrée à des recours de la défense, se tiendra du 12 au 15 juin à Guantanamo. Crise bissau-guinéenne Les putschistes approuvent la feuille de route proposée par la CEDEAO La junte bissau-guinéenne a approuvé, avant-hier, la feuille de route proposée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour une sortie de crise en Guinée-Bissau. Lors d'une conférence de presse à Bissau, le porte-parole du Commandement militaire, junte qui a pris le pouvoir le 12 avril, le lieutenant-colonel Dhabana Na Walna, a qualifié la feuille de route de la CEDEAO de "la meilleure pour la restauration de la paix et de la stabilité" dans son pays. A l'issue d'un sommet extraordinaire, jeudi à Dakar, la CEDEAO a recommandé le renouvellement du bureau de l'Assemblée nationale de Guinée-Bissau pour permettre l'élection d'un nouveau président qui va diriger la transition, ainsi que la désignation d'un Premier ministre par consensus. Mali La COPAM souhaite que le CNRDRE dirige la transition La Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) souhaite que la transition soit dirigée par le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte militaire qui a renversé le 22 mars dernier l'ancien président Amadou Toumani Touré), a déclaré, avant-hier, son président Hammadoun Amion Guindo lors d'une conférence de presse. Il est à noter que la COPAM est composée de l'ADR, de la COPADEM, du MP 22 et du RPDP et toutes ces organisations sont pro- putsch. Lors de cette conférence de presse organisée au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM, dont M. Guindo est par ailleurs le secrétaire général), la COPAM a lancé " un appel pour la tenue d'une grande marche de protestation le mardi 8 mai (demain) contre la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest) " et d'autre part pour " exiger la tenue de la Convention nationale qui va définir la feuille de route pour la transition ". Pour une visite en Inde de trois jours Hillary Clinton arrive à Calcutta La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, est arrivée, hier, à Calcutta, pour une visite en Inde de trois jours visant à relancer des relations ayant perdu de leur élan en dépit d'années d'efforts de rapprochement entre les deux plus grandes démocraties du monde. Après la Chine et le Bangladesh, l'Inde constitue la dernière étape de son intense séquence diplomatique en Asie. A Calcutta (est), elle devait visiter des monuments et rencontrer des habitants, avant de se rendre pour des entretiens de haut niveau à New Delhi, la capitale fédérale indienne. Lors de son dernier passage en Inde l'an passé, Hillary Clinton avait appelé l'Inde à occuper un plus grand rôle dans le monde et soutenu que la relation américano-indienne façonnerait le XXIe siècle. Mais l'élan s'est depuis tassé, certains parlementaires américains n'hésitant pas à reprocher au pays de continuer à acheter du pétrole à l'Iran en dépit des menaces de sanctions américaines. Le patronat américain s'agace lui que l'Inde rechigne à s'ouvrir aux géants de la distribution. Tunisie Optimisme du parti au pouvoir sur la victoire de la gauche française Le Mouvement islamiste "Ennahdha" (parti au pouvoir en Tunisie) se veut optimiste quant à une éventuelle victoire de la gauche française sous prétexte que "la France sous le pouvoir de la gauche serait de loin meilleure que la France de Sarkozy", a rapporté le site d'information tunisien "Bab Net". Cette position du parti au pouvoir en Tunisie a été publiée aux côtés d'autres réactions de courants politiques et politiciens tunisiens à la veille du second tour de la présidentielle française dont le coup d'envoi a été donné, avant-hier, pour les électeurs d'outre-mer et dans le continent américain. La victoire "attendue" de la gauche en France se veut "une chance opportune" pour aboutir à un changement historique dans les relations entre la France et les pays maghrébins", selon Abdallah Abidi, ancien diplomate tunisien. Législatives en Iran Le second tour confirme l'écrasante domination des conservateurs Le second tour des élections législatives iraniennes qui s'est tenu, vendredi, a confirmé l'écrasante domination des conservateurs au pouvoir, selon les résultats publiés, hier, par les médias. Les réformateurs n'ont obtenu que deux sièges au second tour, selon un décompte. Ils n'ont plus que 21 sièges dans le nouveau Majlis, contre 60 dans l'Assemblée sortante. Les deux principales alliances conservatrices en compétition, le Front uni des conservateurs (opposés au président Ahmadinejad) et le Front de la persistance de la révolution islamique (plutôt favorable au président), ont emporté 44 sièges au second tour. Par ailleurs, 98 députés ont été élus comme indépendants face aux candidats présentés par ces deux coalitions. Beaucoup sont inconnus, mais au moins une dizaine d'entre eux sont clairement conservateurs.