Le rôle prépondérant de l'Assemblée nationale passe dorénavant par la pérennité du processus démocratique. La portée historique de cette septième législature, qui démarre aujourd'hui, tient beaucoup aux résultats du scrutin du 10 mai dernier et à la révélation d'une majorité voulue par les algériens, dans un climat démocratique tout à fait particulier qui fait de cette législature une forte puissance représentant le peuple, c'est-à-dire un mandat qui débute sans aucun complexe ni faiblesse. La volonté populaire exprimée à la faveur de ces élections législatives, quoi que disent certains contestataires, a toujours comme sujet et comme référence l'intérêt national. Le programme du FLN auquel ont adhéré les Algériens a le plus d'éléments et de chapitres communs avec celui du président Abdelaziz Bouteflika. Le plus permanent des objectives politiques du programme présidentiel qui est en train de se réaliser reste l'avènement d'une société de développement sous le parapluie du rôle de l'Etat moderne, soit la participation du peuple à toutes les décisions le concernant par l'intermédiaire de ses représentants légitimes. Ces conditions d'épanouissement qui entrent maintenant dans leur phase active constituent un test grandeur nature des options fondamentales de cette de marche démocratique qui se veut un vaste mouvement qui s'offre à tous les Algériens autour de valeurs communes, empilées au cœur même d'un consensus national, mais en rupture avec les habitudes de clivages idéologiques qui ciblent la dégénérescence de la société algérienne. En renforçant la légitimité de la présente APN, les Algériens l'ont fait pour mieux regarder et pour mieux comprendre l'avenir. Cette maturité politique a forgé chez le citoyen une mobilisation rationnelle et pratique, et une mobilisation logique et objective qui fait face à la vocation spéculative et démagogique de cercles bien connus de tous. Le choix des Algériens pour une majorité parlementaire confortable accordée au FLN traduit tout le sentiment extensible voulu de la démocratie qui a tendance à se placer au cœur même de la société. C'est d'ailleurs le meilleur fil conducteur d'une approche politique exerçant ses facultés et donnant à l'Etat de droit une base plus large et plus solide. Voilà qui donne à l'Assemblée nationale le droit de conduire sa mandature en toute crédibilité et à élaborer son action en dehors de toute pensée partisane et d'opter pour un modèle de représentativité plus conforme et plus prête de la réalité de la société algérienne. Il s'agit de tabler sur une identification précise du moment, surtout que la connotation politique du Parlement (démocrates-nationalistes) y est très présente, ainsi que la précarité de l'opposition. Sur cette toile de fond il est possible d'interpréter la signification et la portée naturelle à laquelle l'urne a donné le socle de justifier les futures conquêtes dont tout principalement l'amendement de la loi fondamentale du pays. La Chambre basse se présente d'ailleurs davantage sous le cachet politique fécond et d'une dimension déjà ancrée, depuis des années dans ce climat de stabilité constant. Le rythme, la lancée de la démarche des nouveaux députés sont donc des éléments qui constituent une gestuelle sauvegardée de la démocratie, soit une autre focalisation sur les problèmes et les solutions de la population, notamment qu'il est question de chercher à interpréter le sens le plus profond de l'actuelle période. Avec une telle majorité acquise à la continuité et à la constance du développement durable du pays, l'Assemblée nationale a de fait un agenda national conçu pour se réaliser davantage. Les députés y sont fortement impliqués. La nature de leur mandat doit changer afin de jouer un rôle significatif dans une conjoncture qui s'opère dans un contexte historique, politique, économique et social très remarqué. La mise en cohérence de ce mandat au service d'un développement multiple, semble réaliste en vue d'apporter les transformations stipulées par les réformes politiques initiées par le président Abdelaziz Bouteflika. Loin de tout manichéisme, le Parlement sortie de l'urne transparente est peut-être l'échéance politique la plus aboutie, après celle de la Réconciliation nationale. Un Parlement qui sans aucun doute marquera son temps par sa force et sa pudeur légitime et son sens visuel des choses. Cette consultation électorale a été l'occasion de concourir à la formation de la volonté populaire et à l'expression libre, ce qui a permis l'organisation d'un scrutin irréprochable, c'est peut-être la capitalisation des acquis de l'expérience de l'Algérie en matière d'élections qui a été à la base de cette grande réussite de la démocratie, surtout que les leçons ont été torées des précédents scrutins. Les Algériens ont relevé tous les défis de la transparence, de justice et d'équité pour faire un vote irréprochable en tous points de vue.