Les travaux de la 5e session du Conseil d'administration du Centre régional africain des sciences et technologies de l'espace (CRASTE), organisme intergouvernemental de formation affilié à l'Organisation des Nations unies, se sont achevés mardi dernier, à Alger. Le Conseil d'administration est composé de représentants de 13 Etats membres : Algérie, Maroc, Tunisie Mauritanie, Niger, Cameroun, Congo, Centrafrique, Togo, Cap Vert, Gabon, Sénégal, Côte d'Ivoire, et d'un représentant délégué du Bureau des Affaires spatiales des Nations unies en qualité d'observateur. Les Etats membres sont représentés au sein de ce conseil par des ministres et des directeurs généraux en charge de l'activité spatiale. L'Algérie y est représentée par le directeur général de l'Agence spatiale algérienne. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la session, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, également ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication par intérim, a évoqué les principales réalisations du programme spatial national, le rôle joué par l'Algérie dans la promotion de l'activité spatiale pour le développement durable et le bien-être des populations en Afrique. A ce titre le ministre a évoqué la mise en place récente à Alger du bureau d'appui régional UN SPIDER pour les pays d'Afrique du Nord et du Sahel dans le cadre du programme des Nations unies sur l'utilisation de l'information d'origine spatiale pour la gestion des catastrophes majeures et des situations d'urgences. Ce bureau, implanté au sein du Centre opérationnel de la direction générale de la Protection civile, est chargé d'assurer un accès rapide aux données satellitaires et d'offrir une assistance technique pour une exploitation optimale visant l'atténuation des impacts des catastrophes (séismes, incendies de forêts, inondations, invasion acridienne). Le ministre a enfin rappelé la mise en œuvre future d'une constellation africaine de satellites d'observation de la Terre, ARMC (Africain Ressources Management Constellation) mobilisant l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria, et le Kenya, pour renforcer les capacités du continent dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles et des risques majeurs.