-BADJI Mokhtar -BELOUIZDAD Athmane -BEN BOULAID Mustapha -BENABDELMALEK Ramdane -BENAOUDA Amar -BENM'HIDI Larbi -BENTOBBAL Lakhdar -BITAT Rabah -BOUADJADJ Zoubir -BOUALI Said -BOUCHAIB Ahmed -BOUDIAF Mohamed -BOUSSOUF Abdelhafid -DERRICHE Elias -DIDOUCHE Mourad -HABACHI Abdesslam -LAMOUDI Abdelkader -MECHATI Mohamed -MELLAH Slimane -MERZOUGUI Mohamed -SOUIDANI Boudjema -ZIGHOUD Youcef ZIGHOUD Youcef Né le 18 février 1921 dans le village Smendou qui porte aujourd'hui son nom (au nord-est de Constantine), il tomba au champ d'honneur dans une embuscade de l'ennemi à Sidi Mezghic Jeune, il fréquente l'école coranique en parallèle des cours qu'il suivait à l'école primaire française. Après avoir obtenu le certificat d'études primaires en langue française, il quitte l'école en raison notamment de la limitation qu'imposaient les autorités coloniales françaises aux enfants algériens et qui consistait à ne pas dépasser ce niveau de scolarité. Il a adhéré dès l'âge de 17 ans au Parti du peuple algérien (PPA) dont il fut, en 1938, le premier responsable à Smendou. Youcef Zighoud, qui en fut l'un des promoteurs, y fut nommé membre du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA), élevé au grade de Colonel de l'ALN et confirmé comme commandant de la wilaya II. Abdelhafid Boussouf Né en 1926 à Mila, dans le Nord-Constantinois et y effectua ses études primaires. Avant la deuxième guerre mondiale, il se rendit à Constantine où il adhéra au Parti du Peuple Algérien(PPA). C'est là également qu'il fit la connaissance de Boudiaf, Ben M'hidi et Bentobbal et d'autres. Il fut l'un des membres les plus éminents de l'Organisation Spéciale. Après la découverte de celle-ci en 1950, il entra dans la clandestinité dans les environs d'Oran et devint responsable de la circonscription de Tlemcen au sein du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques, de même qu'il fut membre du Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action et assista à la réunion des vingt-deux. Lors du déclenchement de la Révolution, il fut nommé adjoint de Ben M'hidi dans la zone V (Oran), chargé de la région de Tlemcen. Après le Congrès de la Soummam, il devint membre du Conseil National de la Révolution Algérienne et, fut nommé en septembre 1956 chef de la Wilaya V, en remplacement de Ben M'hidi, avec grade de colonel. Il participa à la mise en place du réseau de transmissions et renseignements dans la wilaya V puis dans le reste des wilayas. En septembre 1957, il devint membre du Comité de Coordination et d'Exécution et fut nommé, en septembre 58, ministre des Liaisons générales et des Communications dans le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne. Il joua un rôle important dans la création de l'appareil de renseignements et de communications ainsi que la formation de cadres dans ce domaine au point d'avoir été surnommé le père des services de renseignements algériens. Il mourut le 31 décembre 1980. Mourad Didouche Mourad Didouche, surnommé Si Abdelkader, est né le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille originaire du village d'Ibskriène de la commune des Aghribs en Kabylie. Il effectue ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia, puis rejoint le lycée technique du Ruisseau à Alger. Deux ans plus tard, tout en travaillant comme cheminot à la gare centrale d'Alger et militant de laCGT, il est nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, d'El Madania et de Bir Mourad Raïs, créant en 1946 la troupe de scouts " Al-Amal " ainsi que l'équipe sportive " al-Sarie Al-Riadhi " d'Alger. En 1947, il organise les élections municipales dans sa zone et se rend également dans l'Ouest algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'assemblée algérienne. Arrêté dans une rafle, il réussit à s'enfuir du tribunal. Dès la création, en 1947, de l'Organisation spéciale (OS), il est l'un des membres fondateur et le plus actif. Suite, au démantèlement d'une grande partie du réseau de ladite organisation, l'arrestation de 130 personnes et la découverte de ses responsabilités au sein de la structure, et après l'échec de l'administration française à le capturer, un jugement par contumace est prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Habachi Abdesslam Né le 2 septembre 1925 à Constantine, membre de l'OS, il participe à la constitution du groupe des 22. Mechati Mohamed : Responsable Constantine O.S (1947), membre du groupe des 22 (1954), membre direction Fédération de France F.L.N (1955). BELOUIZDAD Athmane : Né en 1929 à Alger (Belcourt), il travaillait comme magasinier aux pièces détachées à la S.I.F.A, et fut contacté par Zoubir Bouadjadj pour faire partie du C.R.U.A. Il était également membre de l'organisation secrète OS et du groupe des 22. BEN BOULAID Mustapha : Né le 5 février1917 à Arris au sein d'une famille chaouia aisée des Aurès, région montagneuse du nord est algérien. En 1939, il accomplit le service militaire obligatoire et est mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la campagne d'Italie, en 1944, il se distingue par son courage, ce qui lui vaut la médaille militaire et la croix de guerre. Démobilisé au grade d'adjudant, il regagne sa ville natale, il milite dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA). Il joue un rôle important dans l'Organisation spéciale (Algérie), à l'intérieur de laquelle il mène une intense activité de formation politique et militaire des jeunes. Mostefa Ben Boulaïd décède le 22 mars 1956 dans le maquis à la suite de la détonation d'un poste radio piégé parachuté par l'armée française. BENABDELMALEK Ramdane Né à Constantine en mars 1928 où il effectua ses études primaires et secondaires avant de rejoindre les cellules clandestines du Parti du Peuple Algérien à la fin de la deuxième guerre mondiale. Il adhéra à l'Organisation Spéciale en 1948 au sein de laquelle il joua un rôle actif. Après la découverte de l'organisation et son démantèlement par les autorités coloniales, il continua à militer pour l'unité du parti du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques. Benabdelmalek Ramdane fut tué le 4 novembre 1954 près de Sidi Ali au cours d'un accrochage entre son groupe et les forces d'occupation. Il fut ainsi le premier chef militaire de la Révolution à tomber au champ d'honneur. Son nom fut donné à la commune sur le sol de laquelle il tomba au champ d'honneur. BENAOUDA Amar De son vrai nom Bénaouda Benmostefa, il est né en 1925à Annaba. Au lendemain de sa grande évasion de la prison de Bône en avril 1951, il avait rejoint le maquis pour participer à la lutte armée. Il a préalablement pris le soin de vendre tous ses biens pour financer l'armement nécessaire au combat pour l'indépendance de l'Algérie. Il fut militant au Parti du peuple algérien (PPA) puis dans celui du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), membre de l'Organisation spéciale (OS), du groupe des 22, et du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Il est, 1er octobre 1954, membre du commandement opérationnel Est. Il est âgé de 87 ans, et reste le seul vivant du groupe des 22. BENM'HIDI Larbi Né en 1923 au village El Kouahi près de Aïn M'lila dans la Wilaya de Oum el Bouaghi dans les Aurès, Cadet d'une famille aisé de trois filles et deux garçons. Il débuta ses études à l'école primaire française de son village natal. À l'issue de la première année scolaire, il se rendit à Batna pour poursuivre ses études primaires où il obtint son certificat d'études primaires, puis entreprit des études secondaires à Biskra. Larbi Ben M'hidi, combattant et responsable du FLN durant la guerre d'Algérie, il est arrêté, torturé, puis exécuté sans jugement par l'armée française durant la bataille d'Alger en février 1957. BITAT Rabah Né le 19 décembre 1925 à Aïn El Kerma (à quelque 50 kilomètres de Constantine) dans une famille modeste, - son père était cantonnier communal -, il a, durant son jeune âge, d'abord fréquenté l'école primaire Jules Ferry de Constantine où il obtint un certificat de fin d'études, puis le collège qu'il a dû quitter prématurément en raison des faibles moyens financiers de sa famille et de la situation politique qui prévalait en Algérie. Il adhère au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) dont il sera l'un des membres permanents, avant de prendre ses distances envers MESSALI Hadj comme envers les révolutionnaires dits centralistes, pour rejoindre, à l'âge de 22 ans, l'Organisation Spéciale, dont il est membre actif dès 1948 et devient l'un des éléments-clé. Rabah BITAT mourut d'un arrêt cardiaque le 10 avril 2000 à l'Hôpital Broussais à Paris où il avait été admis le 9 avril, après une première hospitalisation quelques jours auparavant à l'Hôpital militaire de Aïn Naâdja à Alger, suite à un infarctus. BOUADJADJ Zoubir Né en 1925 au Clos-Salembier, issu d'une famille très modeste. Son père meurt alors qu'il est âgé de trois ans, des suites de la guerre 14-18. Il adhère en 1942 au P.P.A. clandestin dans la Casbah d'Alger, milite au A.M.L., participe à la manifestation du 1er mai 1945. Il rejoint le C.R.U.A., devient membre du " groupe des 22 " et participe au congrès des centralistes en août 1954 à Alger. Arrêté le 6 novembre 1954, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et libéré après les accords d'Evian. BENTOBBAL Lakhdar De son vrai nom Slimane Bentobbal, est l'un des leaders du Front de Libération Nationale. Il est né à Mila en 1923. Pendant la seconde guerre mondiale, il rejoint le Parti du Peuple puis l'Organisation Spéciale et supervise l'organisation de cellules militaires dans le nord constantinois. Il se refuge dans les Aurès après la découverte de l'Organisation Spéciale. Il rencontre les dirigeants du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques comme Mostefa Ben Boulaïd, Amar Benaouda et Rabah Bitat et devient membre du comité des 22. Il dirige les premières opérations militaires dans les régions de Jijel et El Milia après le déclenchement de la guerre de libération en 1954. Il encadre en compagnie de Zighout Youcef les attaques du 20 août 1956. Il assiste au Congrès de la Soummam au sein de la délégation de la zone militaire II. BOUALI Said : Dit " Lamotta ", né à Constantine, il adhère au P.P.A. en 1945. Il adopte les thèses du C.R.U.A dans la crise du M.T.L.D. Voulant se démarquer des positions centralistes, il ne participe pas au 1er novembre 1954. Arrêté et libéré, il rejoint les maquis et meurt au combat. BOUCHAIB Ahmed Né le 13 juillet 1918 à Aïn Témouchent, Belhadj Bouchaïb adhère au PPA pendant la Seconde Guerre mondiale et devient adjoint au maire d'Aïn Témouchent en 1947. Dans le même temps, il prend la responsabilité de l'Organisation spéciale (OS) pour toute la région. En octobre 1948, il accomplit, avec Aït Ahmed, une mission d'entraînement et de reconnaissance dans le triangle Tiaret-Skikda-Vialar. Recherché par la police française en 1950, il plonge dans la clandestinité, travaille sous un faux nom dans des fermes de l'Algérois et établit des contacts avec les ouvriers agricoles. Il se rallie au courant activiste et est responsable de la région de Blida, avec Souidani, dans le groupe des 22. BOUDIAF Mohamed né à M'Sila le 23 juin 1919, assassiné le 29 juin 1992 à Annaba, est un homme d'Etat algérien. Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'Etat de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans. Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l'Etat, en tant que président du Haut Comité d'Etat, organe en charge provisoire de la gestion de l'Etat, du 12 janvier 1992 jusqu'au 29 juin 1992, suite à son assassinat, lors d'une conférence des cadres à Annaba. MELLAH Slimane Né à Constantine, il adhère au P.P.A.-M.T.L.D à la fin des années quarante. Il participe pour le Constantinois, à la réunion du " groupe des 22 ", s'en sépare et meurt au maquis après le 1er novembre 1954. MERZOUGUI Mohamed Né le 4 novembre 1927 à Ksar El Boukhari, dans la région de Médéa, Mohamed Merzougui rallia Alger dès son jeune âge pour poursuivre ses études primaires. Il a pu par la suite accéder, sur concours, au lycée technique de Ruisseau (El Anasser), avant d'interrompre ses études pour un emploi dans les postes et télécommunications. En 1944, il rejoindra le Parti du peuple algérien (PPA) à Belcourt (actuellement Mohamed Belouizdad,) et devint chef du groupe. A la création de l'Organisation spéciale, il fut choisi pour faire partie de cette organisation, au sein de laquelle il recevra un entraînement militaire, en particulier dans l'usage des armes et des explosifs. Après deux mois du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, un grand nombre de moudjahidine furent arrêtés, parmi eux Mohamed Merzougui qui subit les pires atrocités lors de son interrogatoire. Il fut libéré durant le cessez-le-feu, en mars 1962. SOUIDANI Boudjema Né le 10 février 1922 à Guelma, il a fréquenté l'école française jusqu'au baccalauréat. Fils unique d'une famille modeste, il a abandonné ses études en 1939 pour travailler dans une imprimerie à Guelma. Il effectue ses premières armes de militant en confectionnant tracts et documents pour le PPA. Auparavant, il avait adhéré à l'organisation des Scouts Musulmans Algériens (SMA), au sein du groupe ''Ennoudjoum'' (les Etoiles) de Guelma. Son cheminement naturel le mène en 1942 au Parti du Peuple Algérien (PPA), où il devient rapidement chef de groupe et puis chef de section. Souidani Boudjemaa, tombé au champ d'honneur le 17 avril 1956 près de Koléa, à l'âge de 34 ans, a été un brillant organisateur aussi bien dans sa région d'origine, Guelma, que dans la Mitidja, qui l'a adopté pendant la guerre de libération.