Si l'on se réfère aux fondements de l'Etat, on s'aperçoit que l'option politique du pays est à la racine de l'avancée du développement politique, économique, social et culturel, tout comme la bonne gouvernance qui est synonyme de garantie de la croissance et de la promotion économique. Un modèle de gestion publique qui assure la primauté de l'intérêt général sur toute autre considération. Il a un sens refondateur du processus de mutation sociopolitique et économique. La stabilité politique et économique trouve son origine dans ces résultats, mais aussi dans le consensus fait autour de la réconciliation nationale qui fait l'objet d'adhésion de la part du peuple pour une vision commune. Cet acquis commun irremplaçable, que constitue l'entente nationale tolérante et ouverte à tous, doit être préservé, c'est un devoir national à faire valoir pour le bien et la stabilité du pays et la quiétude des citoyens. Le principe de la solidarité nationale et d'action collective est à ancrer davantage dans la culture de la société algérienne pour connaître l'essor espéré par tout un peuple. Ceci devrait être le révélateur de la présence de confiance, de cohésion sociale et de viabilité économique. Il s'agit de la recherche d'une meilleure efficacité tout en saisissant chaque opportunité offerte. La complémentarité est dans ces conditions nécessaire pour pouvoir assurer une intégration efficace, mais aussi améliorer l'impact et la profondeur de la décentralisation afin qu'elle soit engagée sur un rayon stable de renforcement du développement local. Cela passe par une révision des missions et des prérogatives de l'administration et de tout le paradigme de développement. Les collectivités locales nécessitent une plus grande autonomie des gestions, un renforcement tangible de leurs capacités financières, humaines et matérielles, soit une véritable délégation de gestion du pouvoir local. Ces perspectives sont à même d'améliorer la recevabilité des pouvoirs publics envers les populations et, par conséquent, d'améliorer le niveau de confiance des citoyens envers l'administration et les élus locaux.La relation administration-citoyen n'est pas nouvelle. Le défi se trouve aujourd'hui dans sa fluidité et plus dans la manière à faire grandir son périmètre démocratique de façon systématique à travers un large processus de participation et de coordination propres de manière à obtenir la taille et la visibilité nécessaires pour véritablement acquérir une confiance mutuelle durable.