Enfin, la liberté de la presse qui véhicule l'information et contribue au développement de la société et la sensibilisation des électeurs doit retenir davantage l'attention des pouvoirs publics en vue d'un meilleur développement et promotion d'une presse libre et indépendante notamment de proximité régionale. Tenant compte de ces paramètres, nous aurons toutes les chances d'affronter la crise socio-économique actuelle avec de meilleurs atouts représentant la base sur laquelle nous devons asseoir notre développement durable et notre transition progressive vers l'économie de marché, la démocratie et transparence. Cela dit, il est utile qu'on se concentre sur cette question en entreprenant toutes les initiatives possibles susceptibles d'améliorer la relation publique avec l'élu, le citoyen, la société civile et l'administration. Là, également intervient le concept de contribuable intéressé à l'importance de l'argent public, développement du contrôle à tous les niveaux et la rentabilité des finances publiques dans le développement local. C'est la condition SINE-QUA-NON inhérente à la véritable mission des responsabilités des APC dégageant une nouvelle vision d'avenir à développer dans ce nouveau projet d'une économie régionale, appropriée devant justement offrir des opportunités d'investissements, d'activités économiques, commerciales, services, agricoles, d'artisanats touristiques etc. Et d'amorcer par voie de conséquence des communications tournées vers les investisseurs, les chefs d'entreprises, agriculteurs afin de permettre aux communes d'accéder au progrès social et garantir la viabilité économique et financière. Il faut reconnaître que tout ce qui intéresse l'économie reste encore insuffisant dans notre pays et doit être davantage accentué sur le terrain. Et l'on retiendra dans ce cadre que l'économie régionale via une gestion territoriale doit s'articuler autour des actions de valorisation des potentialités locales. Dans ce cadre, la confiance et l'attrait des investisseurs, devaient être le fait d'une spécifique politique du bon moment pour développer les capacités d'agir des autorités locales avec un esprit d'entreprise qui puisse favoriser l'instauration et le développement d'une économie locale. C'est pourquoi, nos élus locaux devraient cesser d'agir selon l'ancien schéma qui s'avère obsolète pour se consacrer davantage à l'administration économique. Attribuer, une nouvelle dimension à l'intérêt des APC leur permettant un développement économique, mieux ce serait ainsi axé sur le rapport administration/économie. D'où, il résulte que la commune doit désormais reposer sur des critères de viabilité économique. C'est dire, qu'il est devenu urgent de procéder à la révision des codes communal et Wilaya qui sont attendus impatiemment dans la nouvelle donne qui est celle de la démocratie et l'économie de marché aux fins d'avoir une lecture claire des nouvelles missions et prérogatives des APC sur leurs rôles responsables dans la gestion et le développement local. On en finirait ainsi, avec une approche beylicale notamment qui n'a que trop duré jusqu'ici en posant fréquemment la problématique de notre développement ou de l'emploi dans l'économie administrée, c'est-à-dire en relation avec les pouvoirs publics. Alors que la régionalisation et la décentralisation sont de mises aujourd'hui dans l'économie de marché. C'est là, justement, où l'Etat doit intervenir énergiquement pour instaurer les règles et les mécanismes souples du marché fondés sur l'offre et la demande, adaptés à ce contexte nouveau, et, d'une manière générale doit correspondre à nos réalités spécifiques et renforcer autant la bonne gestion économique et financière. En réalité, ce qui exprime et encourage la promotion des régions en pôle de développement économique, repose sur l'une des forces de la politique de la PME/PMI ou encore des dispositifs d'aide à la l'insertion des jeunes (ANSEJ – CNAC – ANGEM..) ce qui représente un centre d'intérêt très important dans ce processus régional avec lequel il faudra élaborer une véritable stratégie qui permet de placer la commune au cœur de la région et par voie de conséquence d'amorcer un avenir prometteur de notre économie nationale sachant que l'Algérie reste un territoire et un marché vastes pour stimuler l'investissement et l'emploi. Cela dit, fonder une Algérie nouvelle et moderne pour un développement social et économique durable qui doit porter sur : •La création d'entreprise libre. •La création d'entreprise en partenariat. •Le rachat d'entreprises. •La prise de participations des collectivités locales dans le capital social des entreprises. •L'attrait des délocalisations d'entreprises d'outre-mer. •L'orientation de l'épargne locale vers les investissements productifs. •L'Appui des autorités locales notamment l'attention particulier et du soin à apporter à la préparation et à l'encouragement de projet d'investissements productifs. •L'Innovation des banques sur l'ingénierie financière. •La création de banques d'affaires régionales et susceptibles de faciliter les conditions de financement des investissements productifs par les formules classiques crédits d'investissements ou par prises de participation •La promotion des sites technico-industriels. Ajoutant enfin, d'une part, un point tout aussi important notamment, il y a des communes riches et des communes pauvres. D'où la nécessité d'établir entre-elles une solidarité par l'institution d'une caisse de financement, et d'autre part, il est souhaitable que la fiscalité locale doit être orientée beaucoup plus sur les ménages que sur les investisseurs ou les opérateurs économiques car, la richesse et l'emploi ne viennent que par ces derniers. C'est en définitif mieux promouvoir et assurer le développement local au niveau des communes. Une nécessaire réflexion s'impose avec comme objectif la meilleure façon de développer l'offre axée sur l'exploitation des ressources naturelles en créant ainsi de zones d'investissements productifs pour l'emploi durable, la croissance, la fiscalité, la finance et par voire de conséquence renforcer les capacités de management notamment, il faut l'organisation et les hommes à « valeur grand H » Cette démarche aboutira certainement à perfectionner l'administration locale et les APC à développer des politiques de développement économiques notamment susciter des opportunités de développement au profit d'une économie locale. C'est là, que les pouvoirs publics interviennent dans l'exercice des règles du jeu de la gouvernance stratégique pour mettre les ressources et les atouts des communes comme facteurs d'investissements productifs et de croissance. Il va sans dire, la puissance d'un pays repose nécessairement sur l'économie et les hommes. C'est ainsi, d'aller vers une nouvelle gouvernance régionale qui implique les vertus de l'économie politique à savoir : production-travail-capital où les ressources naturelles que recèlent chaque commune et dont leur quasi-totalité restent inexploitées dans tous les secteurs d'activités. D'où l'impérieuse nécessité dont , il faut dresser un inventaire exhaustif appuyé des cahiers de charges afin de mettre en œuvre des offres publiques d'investissements (OPI) car, un élu appartient à une formation politique (parti) élu majoritairement à la tête de la commune, il applique un programme socio-économique pour servir une cause d'intérêt général des citoyens. Ceci dit, l'élu, doit s'impliquer dans le processus de la gestion et le développement de sa commune. Et l'administration aura le rôle de veiller au contrôle et la bonne gestion des budgets des communes ainsi, un rôle de soutien, d'animation et d'arbitrage comme c'est le cas aujourd'hui où il y a des APC bloquées. C'est en somme, un enjeu de taille de la future économie hors hydrocarbures à faire valoir rapidement en cohérence avec toutes les ressources locales où l'offre publique est importante, il suffit de prendre toutes les iniciatives qui pourraient favoriser cette dynamique économique et c'est là que la notion d'économie des PMI/PME trouve son sens et son cadre favorable pour fonder un grand espoir pour faire face aux contraintes actuelles de l'emploi et de la pauvreté. Un atout pour l'essor et la renaissance d'une économie locale transparente et profitable. Car, on ne gouverne efficacement que très près, C'est un pas important dans la gouvernance du pays notamment, désengager les pouvoirs publics d'une forte concentration des pouvoirs et pour plus de maîtrise et d'efficacité dans la construction de notre économie nationale. Cela suppose un changement d'état d'esprit révolutionnaire à rendre les APC à développer leurs ressources et leurs finances locales qui viennent en complément avec celles de l'Etat dans le développement local. Cela dit, une étatisation moins rigide en faisant davantage confiance aux initiatives des élus voire la participation de la société civile à ce processus du développement économique local. Effectivement, la commune c'est le lieu de la majorité des couches sociales, les lieux du chômage et la pauvreté, le quotidien du citoyen, la gestion de la cité, et le lieu également de l'équilibre régional et le partage des richesses, enfin, c'est le haut lieu de l'Algérie profonde où il faut accorder toute l'attention pour un centre d'intérêt politico-socio-économique plus développé. Face aux nouvelles mutations socio-économiques de l'Algérie, la nouvelle donne de la commune exige un ensemble de conditions et de critères, et ce afin, qu'elle puisse assurer sa pérennité et la bonne gestion territoriale. Cet intérêt, à cette ouverture, sur l'économie locale à qui doit tenir la puissance d'une commune doit être axée d'une part, la mise à niveau des APC avec l'évolution de la société, la démocratie, la gouvernance publique et d'autre part l'instauration et le développement d'une administration économique que nous considérons comme également un facteur indispensable d'un système de gouvernance régional performant et viable pour une bonne politique économique notamment : Le respect du droit des affaires, incontournable dans la nouvelle économie. La qualité du système juridique La clarté et protection des droits de propriété la qualité de la gestion territoriale. La stabilité sécuritaire. La stabilité politique. La Lutte contre la corruption La protection des droits de la propriété intellectuelle La disponibilité et qualité du service de l'administration. La transparence des collectivités locales la disponibilité des ressources humaines qualitatives la disponibilité des sites industriels viabilisés. la promotion de la liberté économique, commerciale et intellectuelle pour promouvoir la citoyenneté et le progrès. La mise en place d'une structure technico-économique-administrative ayant pour rôle et attributions d'animer des projets économiques. Le développement de la relation publique à large communication orientée vers toutes les composantes de la société. L'ouverture sur le consulting et l'université. A suivre ABACI M'HAMED Directeur financier. EBT Zone industrielle Tiaret.