Les stocks de pétrole brut ont enregistré un recul conforme aux attentes la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) publiés, mercredi. Les stocks de brut ont baissé de 800 000 barils lors de la semaine achevée le 13 juillet pour s'établir à 377,4 millions de barils. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur un repli de 1,1 million de barils. Les stocks de brut avaient reculé de près de 10 millions de barils au cours des deux semaines précédentes, après avoir atteint un plus haut en 22 ans. Ils passent au-dessus de la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 7,3% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. A l'inverse, les stocks de produits distillés ont fortement progressé, de 2,6 millions de barils, à 123,5 millions de barils, deux fois plus que prévu par les analystes qui tablaient sur un gain de 1,3 million de barils. Ces réserves incluent le gazole et le fioul de chauffage. Ils sont en baisse de 16,8% sur un an, et se situent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année. Les stocks d'essence, très surveillés lors de la période estivale des grands déplacements en voiture, ont affiché une baisse de 1,8 million de barils à 205,9 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une hausse de 800 000 barils. Ils s'inscrivent dans la partie basse de la fourchette moyenne en cette période de l'année, en baisse de 3,1% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont avancé de 1,4 million de barils. Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,9 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 0,4% de plus qu'un an plus tôt. La demande d'essence affiche un recul de 3,3% par rapport à la même période en 2011 tandis que celle de produits distillés enregistre une hausse de 1,9%. Les raffineries américaines ont ralenti leur cadence: elles ont fonctionné à 92,0% de leurs capacités contre 92,7% la semaine précédente.