Les stocks de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis près de deux fois plus qu'attendu, selon des chiffres publiés par le département américain de l'Energie (DoE). Les stocks de brut ont crû de 1,8 million de barils lors de la semaine achevée le 9 mars, pour s'établir à 347,5 millions de barils. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 1 million de barils seulement. Il s'agit de la quatrième semaine de hausse consécutive des stocks, qui avaient augmenté de 800 000 barils lors de la semaine précédente, conformément aux prévisions du marché. Ils se maintiennent dans le haut de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en recul de 3,1% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. Les stocks de produits distillés ont chuté de 4,7 millions de barils, à 134.8 millions de barils. Les analystes tablaient sur un recul de 1,5 million de barils. Ces réserves, qui incluent le fioul de chauffage, sont très surveillées en cette fin de période hivernale, alors que le pays connaît une saison particulièrement douce. Leur fort recul par rapport à leur niveau d'il y a un an s'est accentué, à 11,7% contre 10,1% la semaine précédente. Elles se maintiennent dans la partie médiane de la fourchette moyenne. Les stocks d'essence se sont repliés de 1,4 million de barils à 228.1 millions de barils, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions des analystes qui prévoyaient une baisse de 1,3 million de barils. Ils se maintiennent dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année, en hausse de 1,4% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 4,4 millions de barils, après un recul de 1,4 million de barils au cours de la semaine précédente. Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 5,4% de moins qu'un an plus tôt. La demande d'essence affiche un recul de 7,2% et celle de produits distillés de 7,1%. Les raffineries américaines ont légèrement décéléré leur cadence: elles ont fonctionné à 82,7% de leurs capacités, contre 83,9% la semaine précédente.