Le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) du président Denis Sassou Nguesso a obtenu sans surprise la majorité absolue à l'Assemblée nationale en remportant 89 des 136 sièges, selon les résultats définitifs publiés, dans la soirée d'avant-hier, par le ministre de l'Intérieur. Le PCT, l'ancien parti unique, au pouvoir depuis 1997, avait déjà obtenu 57 sièges au premier tour du 15 juillet. A l'issue du second tour de dimanche, il en a gagné 32 autres, sur les 67 qui restaient à pourvoir, annoncé le ministre Raymond Zéphirin Mboulou. Des indépendants proches du parti ont pour leur part remporté 12 sièges, contre 7 élus pour le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI, majorité). Dans l'ensemble, le PCT et ses alliés ont raflé 117 sièges. L'union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d'opposition, est la seule formation n'appartenant pas au pouvoir à avoir des candidats élus, mais ses résultats sont nettement en baisse: elle n'a obtenu que 7 députés, contre 11 dans l'Assemblée sortante, qui comptait 137 élus. Au second tour des législatives, marqué par des incidents dans le sud du pays, le taux de participation a subi une légère amélioration, mais est resté faible, notamment à Brazzaville, a commenté le ministre de l'Intérieur, sans avancer de chiffre.