A Alep de la Syrie faisant plusieurs morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'OSDH a fait état de dizaines de morts et de blessés, sans plus de précisions, dans de nouveaux bombardements à l'aube dans la ville d'Alep, évoquant la possibilité d'un assaut "imminent" des chars et des blindés. Dans la capitale, les combats entre les forces régulières et les rebelles ont débuté peu après minuit dans les quartiers de Assali et de Qadam (sud), où de lourdes explosions ont retenti, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins à travers la Syrie. Hier matin, les Comités locaux de coordination (LCC), qui regroupent des militants sur le terrain, ont également fait état d'affrontements dans le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, à la suite d'une attaque rebelle contre un barrage de l'armée. Les autorités avaient annoncé il y a plus d'un mois avoir repris le contrôle de Damas, mais des combats ont encore eu lieu toute la semaine dernière, en particulier dans les quartiers sud et ouest de la capitale. Un mois jour pour jour après le début de la bataille d'Alep (nord), des combats se déroulaient depuis hier matin dans le quartier de Souleimane al-Halabi, survolé par des hélicoptères, selon l'OSDH. Dans le même temps, l'armée bombardait les quartiers de Chaar, d'Izaa, de Seif al-Dawla, de Tariq al-Bab, de Boustane al-Qasr ainsi que des secteurs de Salaheddine, toujours aux mains des rebelles, selon la même source. Avant-hier ,16 cadavres ont été découverts dans le village d'Al-Tall, dans la province de Damas, où les forces du régime avaient pénétré la semaine dernière après plusieurs jours de bombardements, selon l'ONG syrienne. Par ailleurs, Bachar al-Assad est allé prier dans une mosquée d'un quartier huppé de Damas à l'occasion de l'Aïd. C'est sa première apparition publique depuis l'attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables de la sécurité le 19 juillet. La télévision officielle a diffusé des images du chef de l'Etat priant dans la mosquée al-Hamad, avec le nouveau Premier ministre, Waël al-Halaqi, et le chef du Parlement, Jihad Lahham. Amman proteste les tirs syriens en Jordanie Une fillette a été blessée dimanche par des tirs de soldats syriens sur le territoire jordanien, a indiqué le ministère jordanien des Affaires étrangères, déclarant qu'il a protesté auprès de l'ambassadeur syrien à Amman. "Il était inacceptable que des tirs syriens touchent la Jordanie, d'autant que de tels incidents se sont produits à plusieurs reprises ces derniers temps", a dit le porte-parole du gouvernement, Samih al Maayta, ajoutant que "l'armée syrienne porte la responsabilité du contrôle intégral de la frontière, quelle que soit la provenance des tirs". Des responsables avaient annoncé auparavant que des soldats syriens tiraient sur des réfugiés ainsi que sur des Syriens qui tentaient de faire passer des vivres pour soutenir le soulèvement anti-Assad. Des dizaines de milliers de Syriens ont traversé la frontière pour se rendre en Jordanie depuis le début du soulèvement. La Turquie ne pourra accueillir plus de 100 000 réfugiés La Turquie ne pourra accueillir plus de 100 000 réfugiés syriens sur son sol, a indiqué le ministre turc des Affaires étrangères, suggérant une zone-tampon pour contenir le flot de réfugiés. "Si le nombre de réfugiés augmente à 100.000 nous ne pourrons les abriter en Turquie. Nous devons les accueillir en territoire syrien", a affirmé M. Ahmet Davutoglu cité par le journal Hürriyet. Le chef de la diplomatie turque a suggéré dans ce cas que l'ONU installe des camps de réfugiés "dans les frontières de la Syrie" pour contenir l'afflux des personnes déplacées. Il a indiqué que la Turquie participerait à une réunion ministérielle au Conseil de sécurité de l'ONU le 30 août, organisée par la France, pour examiner la situation humanitaire en Syrie et dans les pays voisins. Il espère qu'une décision y sera prise. Le flot de réfugiés en Turquie s'est nettement intensifié cette dernière semaine en raion des violences en Syrie, atteignant le nombre de 70000. Walid al-Moallem n'a pas été nommé vice-président Le ministère syrien de l'Information a démenti, avant-hier, l'information diffusée par la chaîne Arab TV, selon laquelle le ministre des Affaires étrangères Walid al- Moallem a été nommé vice-président.L'information de "certaines stations sionistes" affirmant que le ministre des Affaires étrangères Walid al-Moallem a annoncé sur son compte Twitter qu'il a remplacé le vice-président Farouq al-Sharaa "est fausse". Selon le ministère syrien de l'Information, al-Moallem n'a pas de compte sur Twitter. La chaîne al-Arabyia TV avait rapporté que le vice-président Al- Sharaa avait fait défection en Jordanie, ce qu'a démenti le bureau d'Al- Sharaa.