Au moins 110 civils ont été tués ou blessés par une explosion à la suite d'un raid aérien dans une station-service du village d'Aïn Issa, dans la province syrienne de Raqa (nord), a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au moins 30 personnes ont été tuées et 83 autres blessées, mais des informations non confirmées font état de plus de 50 morts, a déclaré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Des avocats et des militants dans cette zone ont indiqué que cette explosion était due à un raid aérien, a avait auparavant rapporté l'OSDH, organisation basée en Grande-Bretagne qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de témoins. Cette station-service est la seule à fonctionner dans la zone et elle était pleine à craquer, a déclaré un militant de la province. Elle a été touchée par un avion de combat, a ajouté ce militant qui se fait appeler Abou Mouawiya. La seule raison qui peut amener à bombarder cette station avec un avion de combat, c'est de tuer le plus de gens possible, a-t-il insisté. Compte tenu des restrictions imposées à la presse et aux organisations humanitaires dans le pays, il était impossible de vérifier ces accusations de source indépendante. Un hélicoptère s'écrase près de Damas Un hélicoptère s'est écrasé jeudi dernier, près de la ville de Douma, dans la banlieue de Damas, a rapporté la télévision publique syrienne, une ONG syrienne affirmant qu'il avait été abattu par la rébellion. Un hélicoptère s'est écrasé au sud-est de la ville de Douma, indique la télévision sans autre précision. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), citant des militants sur place, a affirmé que l'hélicoptère avait été abattu par des combattants rebelles dans le secteur de Tal Al -Kurdi, près de Douma (13 km au nord-est de Damas) où des bruits d'explosions étaient entendus jeudi dans la matinée.