"Nous allons créer notre bureau de liaison à Alger au début de l'année 2013 et nous cherchons des partenaires algériens pour développer la distribution de nos pièces de rechange en Algarie " a déclaré, hier, Philipe Boisjibault, directeur général du groupe Sunnen SAS, firme américaine spécialisée dans le rodage et la rectification croisée depuis 1924, en marge de l'inauguration du 6éme salon professionnel international de l'industrie " Alger Industries " qui a regroupé 90 exposants dont 40 entreprises algériennes, au Palais des Expositions d'Alger. Solutions Sunnen pour le rodage et la rectification croisée qui participe pour la troisième fois à " Alger Industries " a décidé donc, selon son directeur général, de la division française de la multinationale, de s'installer en Algérie par la création de cette structure pour se rapprocher plus de ses clients et étoffer son réseau de distribution en termes de vente, formation et de maintenance des pièces de rechange utilisées dans le domaine de l'hydraulique, de la production d'énergie (turbines à gaz ) et de l'aviation ainsi que composants mécaniques et de construction de machines. " Nous voulons développer en Algérie le marché de la maintenance de la pièce de rechange et des procédés d'usinage ainsi que les paramètres de rodage par la mise en place de nos solutions et machines de maintenance, fabriquées aux USA " a-t-il indiqué, tout en soulignant que la firme qu'il représente s'inscrit dans la nouvelle politique du gouvernement algérien de la fabrication et de la promotion de la maintenance des pièces de rechange, laquelle politique est dejà engagée par Sonatrach et SNVI notamment. Selon lui, la réparation d'un vérin hydraulique par exemple ne coûte pas chère par rapport à son prix qui est assez élevé. La firme américaine Sunnen qui assume la responsabilité de l'ensemble du procédé de la rectification croisée veut cibler l'ANSEJ pour développper le marché de la maintenance en Algérie avec garantie, dit-il, de la formation et du transfert de savoir-faire. Le marché algérien de pièces de rechange industrielles est, dit-il, très porteur quand on sait que Sonatrach importe à elle seule plus de I milliard de dollars par an. C'est une question de marché de la sous traitance qui se pose par manque d'investissements dans le secteur et de professionnels rodés dans la réparation de la pièce détachée industrielle. " Si le marché se développe davantage, nous produirons localement les pièces mécaniques dans le cadre de partenariat ou autre formule d'investissement ", soutient-il, ajoutant que le tour géant en question coûte 70.000 euros environ. Une telle manifestation est de nature à susciter des opportunités de développement des relations d'affaires et de partenariats entre les entreprises algériennes avec leurs homologues étrangères et notamment françaises qui sont plus nombreuses à " Alger Industries " 2012. " Cette manifestation constitue un espace d'échange et de contacts permettant aux industriels algériens et étrangers de prendre connaissance des opportunités de coopération et de nouer des relations de partenariats et d'investissements en Algérie " a souligné, M Sadok Stiti, président, directeur général de la société BATIMATEC, organisatrice de l'événement qui comporte aussi l'animation des journées techniques sur un certain nombre de thèmes jugés stratégiques quant au développement de l'industrie algérienne sur des bases technologiques. Ce salon ouvert jusqu'à jeudi, regroupe, a-t-il ajouté, des industriels intervenants dans les secteurs des équipements industriels, de la sous-traitance, services, maintenance, eco-industrie, la sécurité et divers autres domaines liés directement aux programmes d'investissements et de développement de tout un pan de l'économie nationale auquel les pouvoirs publics accordent une attention particulière.