Quelque 538 millions de dollars ont été mobilisés pour soutenir les programmes de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture ( FAO) au cours des huit premiers mois de 2012, soit une augmentation de 28 % par rapport à la même période de l'année dernière, a annoncé cette organisation onusienne. Ce montant inclut des contributions volontaires de l'ordre de 498 millions de dollars ainsi que le propre programme de coopération technique (PCT) de la FAO à hauteur de 40 millions de dollars. La répartition des contributions volontaires s'établit comme suit: 70 millions de dollars de l'Union européenne, 77 millions de dollars des projets financés par les fonds fiduciaires unilatéraux et plus de 50 millions de dollars des Etats-Unis d'Amérique. Le plus grand bénéficiaire est le programme de la Somalie, avec 82,7 millions de dollars en nouvelles approbations provenant de diverses sources. En outre, au cours de la même période, la FAO, à travers ses programmes de coopération avec les institutions financières internationales, a aidé ses pays membres dans la programmation de près de 2,8 milliards de dollars en investissements dans des projets de développement agricole et rural. L'UE et les Etats-Unis, principaux bailleurs de fonds Les dix principaux bailleurs de fonds de la FAO en 2012 sont, par ordre d'importance de leur financement respectif: l'Union européenne, les Etats-Unis d'Amérique, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, la Norvège, le Japon, l'Australie, le Programme des Nations Unies pour le développement, les Pays-Bas, le Canada et l'Espagne. L'amélioration des partenariats avec les agences des Nations Unies s'est traduite, au cours du dernier exercice biennal, par le quadruplement des fonds mobilisés par l'Organisation au titre des programmes conjoints des Nations Unies, soit 70 millions de dollars. Des mécanismes tel le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), en approuvant près de 6,5 millions de dollars en 2012, ont également dopé le niveau de financement."Compte tenu de la concurrence de plus en plus forte sur les ressources, la FAO a travaillé dur pour élargir et diversifier sa base de ressources et son efficacité, conférant ainsi toute sa valeur à l'argent des contributions acheminées par le canal de l'Organisation", a encore dit M. Thomas. Ceci est illustré par l'augmentation de l'approbation des fonds fiduciaires unilatéraux. Dans l'exercice biennal précédent, le total des contributions volontaires approuvées par le biais de ces fonds a atteint 159 millions de dollars. Un rythme plus rapide d'approbation des fonds fiduciaires unilatéraux est en cours cette année avec 77 millions de dollars déjà mobilisés fin août. Des pays aussi divers que le Bangladesh, le Brésil, le Honduras, la Libye, le Mexique, le Nigeria et l'Arabie saoudite ont engagé des fonds de cette manière, ce qui reflète la confiance dans l'expertise de la FAO. 50 accords de coopération Sud-Sud La demande de coopération Sud-Sud est également en augmentation. Depuis son lancement en 1996, la FAO a mis en place plus de 50 accords de coopération Sud-Sud avec 40 pays bénéficiaires et deux organisations régionales. La Chine est l'un des principaux supporters du Programme de coopération Sud-Sud de la FAO. Elle a versé à ce programme 30 millions de dollars et dépêché plus de 900 experts et techniciens dans 18 pays. D'autres contributeurs à ce programme sont, par ordre d'importance, le Viet-Nam, Cuba et le Maroc ainsi que le Chili, le Bangladesh et les Philippines. Des pays comme le Japon et le Brésil sponsorisent également, dans le cadre de ce programme, des missions à court terme d'experts et de techniciens. En outre, la FAO développe des partenariats avec des entités et des fondations du secteur privé. La Fondation Bill et Melinda Gates est actuellement le plus grand partenaire de la FAO dans le cadre de cette entente novatrice.