Les Etats-Unis engageront 44,4 millions de dollars supplémentaires au profit de la campagne de lutte et de prévention de la grippe aviaire, a annoncé hier la FAO dans un communiqué rendu public Avec cette nouvelle contribution de l'Agence pour le développement international (USAID), le soutien des Etats-Unis en faveur du programme de la FAO contre l'influenza aviaire s'établit désormais à 112,8 millions de dollars. Les Etats-Unis demeurent le premier donateur en faveur des activités de lutte contre la grippe aviaire de la FAO entreprises dans plus de 96 pays.Les fonds sont essentiellement affectés à la lutte contre la grippe aviaire à l'échelle mondiale, ainsi que dans les pays et régions suivantes: Afghanistan, Bangladesh, Cambodge, Chine, Égypte, Inde, Indonésie, RPD lao, Myanmar, Népal, Pakistan, Asie du Sud, Afrique de l'Ouest et Afrique centrale et Viet Nam. L'Indonésie, le Viet Nam et l'Égypte en seront les principaux bénéficiaires. "Bien que de nombreux pays aient maîtrisé avec succès l'influenza aviaire, le virus est encore présent dans dix pays, en particulier dans des pays comme l'Égypte, l'Indonésie et le Viet Nam. Les fonds supplémentaires des Etats-Unis permettront à la FAO de poursuivre ses travaux dans des pays qui s'efforcent encore de maîtriser le virus", a indiqué Joseph Domenech, vétérinaire en chef à la FAO. "L'étroit partenariat avec la FAO fait partie intégrante de nos efforts internationaux pour endiguer et lutter contre le virus hautement pathogène de grippe aviaire à sa source animale", a déclaré l'ambassadeur Gaddi Vasquez de la Mission des Etats-Unis auprès de la FAO.Les principaux bailleurs de fonds au programme de lutte aviaire mené par la FAO, qui s'élève à environ 282,7 millions de dollars, sont les suivants : Etats-Unis, Suède, Australie, Japon, Commission européenne, Royaume-Uni, Canada, Allemagne, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le développement, Banque asiatique de développement et France. Le programme bénéficie également du soutien du Programme de coopération technique de la FAO.La lutte contre la grippe aviaire est toujours de mise tant que la propagation du virus H5N1 n'est toujours pas maîtrisée, notamment dans certains pays asiatiques et africains. Les autorités nationales des pays affectés et les institutions sanitaires internationales continuent de se préparer à toute éventualité. Certains pays ont même acheté un vaccin pour protéger la population en cas d'épidémie majeure. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre total de cas humains confirmés atteints par le virus H5N1 de la grippe aviaire a atteint 387, depuis l'apparition de la souche du virus mortel en 2003. Parmi ces cas confirmés, 245 en sont morts.