En dépit d'un environnement mondial économique et financier violemment hostile, les grandes orientations de l'économie algérienne sont maintenues et portent, notamment, sur l'élévation de la productivité dans tous les secteurs, le renforcement des investissements publics, soit un développement carrément tourné vers la satisfaction croissante des besoins et le perfectionnement de la gouvernance économique visant à assurer l'utilisation la plus judicieuse et efficace de toutes les potentialités, y compris facteurs humains et matériels. Au temps présent, il est question de plus de " conscience " pour définir des objectifs plus avancés en vue de consolider les mécanismes et les moyens d'investissements rentables, l'augmentation du produit social, surtout. Maintenant, il n'y a pas de domaine concernant le bien-être de la population où l'Etat n'a pas fait ses preuves. Une option socio-économique à l'approche pratique pour un développement qui " sème " et établit des analyses et des concepts nouveaux qui restent à approfondir à travers des " couloirs " correspondants aux implications de l'Etat à relever le niveau des indicateurs économique, social et culturel. L'intérêt d'une telle option, laquelle fait partie de l'ordre du jour de l'activité gouvernementale, paraît essentielle et constitue l'élément fondamental de l'intégration économique au cadre d'un développement planifié et qui ne va pas à l'encontre des propres priorités de la société algérienne. A quoi, bien entendu, devrait s'ajouter l'effort dans des domaines variés. Pour autant que les acteurs et les partenaires sociaux et économiques sachent sur le terrain traduire en acte la nécessité politique de mettre fin à certaines lacunes de gestion. Ne serait-ce que parce que se manifestent dans la société algérienne une compréhension et une adhésion de plus en plus marquées à l'égard de la poursuite du programme politique qui garantit l'avenir. Tout le monde devrait ainsi refléter dans cet engagement ce large consensus. Et c'est là peut-être l'une des conditions à l'amorce d'un fond de développement graduel menant à la réponse aux questions que posent la démocratie et le développement sociopolitiques du pays. Cela semble d'ailleurs être l'objectif du gouvernement, à titre d'étape obligée. Donc, c'est la continuité d'une vocation à l'"ajustement " des choses permettant de valoriser les objectifs impérieux largement développés depuis 1999 et qui sont le prélude à une émergence véritable du pays et qui se conçoit ainsi comme une activité quotidienne et globale qui est peut-être l'intermédiaire d'une politique économique et sociale, garantissant la prise en compte des vrais besoins de la Nation et son immunité dans tous les domaines face aux problèmes que vit l'économie mondiale. Galvauder cet esprit, c'est s'inscrire dans la véritable cohésion nationale. Cela n'exclut nullement la vigilance et la mobilisation.