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Faire patienter
Publié dans Le Maghreb le 04 - 12 - 2012


Comment pouvoir faire patienter les populations devant le constat de l'impossibilité de satisfaire leurs besoins et leurs aspirations parmi les plus incompressibles ? Sur le plan de l'économie, on ne peut pas relancer celle-ci simplement parce qu'on aura fait un bon discours et trouver des concepts séduisants. A chaque grande manifestation économique internationale, c'est le même discours portant les mêmes revendications, et c'est la même réponse fournie par les pays interpellés. Des discours portés par ce type de revendications ont été à maintes fois prononcés par les pays en développement sous forme d'appel à l'aide et n'ont reçu de la part des pays industriels que des promesses. Pas facile de créer assez d'emplois pour ne pas susciter le mécontentement des populations. Dans ce domaine très précis, celui de la résorption du chômage, le défunt président Mitterrand disait " que tout a été essayé par les différents gouvernements ". Pas de recette miracle…Pour éteindre dans l'œuf le mécontentement social, il y a des gouvernements qui exaltent le nationalisme. D'autres exaltent la religion, font monter les passions religieuses. Il ne s'agit pas de nationalisme économique, mais de nationalisme tout court, celui qui est réveillé par des discours, qui désignent des ennemis extérieurs et des ennemis intérieurs. Bien entendu, cet ennemi intérieur est confondu avec l'opposition... Quel ennemi ? Quel terrain de combat ? Au vu des motivations des grandes puissances, c'est l'économie qui sera au centre des enjeux. On dit quelque part que la troisième guerre mondiale sera économique. Nous pouvons dire alors que si tel est le cas, nous connaissons à l'avance les vainqueurs et les vaincus. Les vainqueurs seront les puissances économiques. Ils seront également les grandes puissances militaires. Ce n'est pas un hasard que ce seront ces puissances qui vaincront et ce n'est pas un hasard non plus que les puissances économiques sont également des puissances militaires. Tout nous est imposé. Tout concourt à nous soumettre. Compter sur les programmes de mise à niveau pour nous mettre à hauteur des adversaires ? L'ouverture du marché intérieur aux produits à bas prix concurrencerait les produits fabriqués localement, amènerait la fermeture ou la délocalisation des entreprises locales, ferait augmenter le chômage local. La mondialisation portée par une concurrence sans pitié provoque la ruine et la fermeture des entreprises des pays en développement, alors qu'une guerre sur le plan militaire provoque la destruction des entreprises industrielles. L'effet est donc pratiquement le même. L'Afrique et les pays en développement, les pays arabes par exemple, ont besoin, qu'en fin, les pays riches, les puissances industrielles, consentent à vraiment les aider à se développer et à mettre en œuvre une coopération qui ne signifie pas une guerre économique, une politique internationale d'échanges créatrice d'emplois durables et non pas de confrontations sous forme de concurrence impitoyable, où les vainqueurs sont connus d'avance. Or, il y a des urgences qui s'expriment de la part de tels pays. Il ne devrait pas y avoir de résignation devant l'accroissement inévitable du chômage et du risque de mouvements sociaux qui tendraient vers la violence, qui donneraient éventuellement des argumentations supplémentaires au terrorisme. Il y a également des risques d'effondrement des industries que ces pays ont mises en place au prix d'un endettement important et donc les risques de faillite des entreprises avec leur inévitable cortège de licenciements et donc de perturbation sur le front social. De tels pays devraient être aidés à protéger leur marché intérieur. Des zones africaines de libre- échange ? Plutôt une zone africaine de libre-échange des produits importés d'ailleurs et vendus sur le marché intérieur africain et non pas des produits fabriqués en Afrique même. Il n'y aurait ainsi que les pays en développement à ne pas protéger leur marché intérieur.

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