Le feuilleton des foires de la ville de Béjaïa, n'est pas prêt de connaître son épilogue. Dans la journée de ce dimanche, la ville de Béjaïa a été le théâtre de la marche des exposants de la foire qui se tient au souk el-fellah ; ces derniers ont été sommés par les autorités locales à rempaqueter leurs étalages et ceci à quatre jours de la fermeture officielle de la manifestation. En rappellera que cette fermeture était une des revendications des commerçants de la ville qui avaient, à trois reprises consécutives, occupé la rue Si Haouas et les alentours du siège de l'APC de Béjaïa. La décision de fermeture, comme il fallait s'y attendre, engendra le mécontentement des exposants qui n'ont pas attendu longtemps pour occuper la rue et initier une marche à travers la ville en guise de protestation, surtout que les organisateurs de cette foire sont détenteurs d'une autorisation émanant de l'APC leur permettent la tenue de la manifestation jusqu'à la fin de mois d'août. D'ailleurs ces derniers s'interrogent pourquoi l'APC s'est rétractée à quelques jours seulement de la clôture de la manifestation, si ce n'est dans le seul souci de satisfaire les commerçants pour les prochaines échéances électorales ; car comment un responsable peut à la fois délivrer une autorisation sous couvert d'une réglementation et l'annuler sous couvert d'une autre. Pour les contestataires de ce dimanche 26 août que nous avons rencontrés lors de leur marche, " la valse des décisions détermine non seulement l'incompétence de l'administration communale, mais aussi celle du premier magistrat de la ville qui signe une autorisation un jour, pour l'annuler le lendemain ". Quand à nous, cette nouvelle contestation et ses raisons confirment l'instabilité et les remous qui ne cessent de secouer l'APC de Béjaïa. Pour les citoyens de la ville de Béjaïa " le feuilleton des foires n'est que la partie apparente de l'iceberg ; d'autres irrégularités du genre risquent d'apparaître dans les jours à venir ". Les citoyens, qui suivent de très près l'évolution de la situation de l'APC, qu'a aucune époque, déclarent, depuis son existence, la ville de Béjaïa n'a connu une situation aussi alarmante que celle des deux derniers mois.