Les travaux de la 11 ème journée de l'ACA (Association Cotonnière Africaine) ont été ouverts, jeudi derniee, dans la capitale togolaise Lomé. Rendez-vous d'échanges et de partage d'expériences sur les questions d'intérêts communs aux filières cotonnières mais aussi des opportunités d'affaires, les assises de Lomé, regroupent plus de 200 participants venus d'Afrique et des autres continents. La rencontre de Lomé, rien qu'à y voir le thème " 5 millions de tonne de coton fibre de qualité irréprochable à l'horizon 2022 : nouveau défi de l'ACA ", est bien l'expression de l'engagement et des nouvelles pistes que les producteurs africains de l'or blanc veulent emprunter pour améliorer la position du continent sur le marché mondial. Ouvrant les travaux jeudi dernier, au nom du Premier ministre, le ministre Esso Solitoki, a situé le coton togolais et partant africain dans un contexte de premier pourvoyeur d'emploi, même si, sur 25 millions de tonnes produits annuellement à travers le monde seulement 1,5 millions sont produits par le continent africain. Après avoir évoqué les efforts engagés au Togo pour accroitre la production et qui ont porté en quelques années la production à 70.000 tonnes et qui permettent d'espérer une production de 95.000 tonnes en cette année 2013, le représentant du Premier ministre a dit, attendre des travaux de ces 11ème journées et de l'Assemblée générale prévue pour aujourd'hui, que des recommandations soient faites allant entre autres dans le sens de " la transformation locale, l'amélioration du rendement, la préservation de la qualité et l'augmentation de la production ". Il a pour finir exprimer les encouragements du Togo aux politiques mis en chantier depuis plusieurs années par l'ACA pour améliorer la production mais aussi la qualité du coton cultivé sur le sol africain. Des politiques que, le président de l'ACA, Iya Mohamed, dans son allocution de circonstance, a promis poursuivre, mieux encore affiner, pour que le défi de 5 millions de tonnes soit relevé. " L'ACA apportera toujours sa contribution à l'amélioration de la production, afin de faire du coton africain, un véritable levier de l'économie de nos pays ", a-t-il promis. Une promesse que, le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Ouro Koura Agadazi, tel un prophète avait dit croire l'ACA capable de déployer les efforts pour tenir, afin de permettre de " relever les défis qui se poseront à la filière cotonnière africaine ". Avant toutes ces interventions à la tribune de ces assises, c'est le Directeur général de la NSCT (Nouvelle Société Cotonnière du Togo), Kokou Djagni, dont la structure s'est occupée de l'organisation de ces journées et Assemblée générale, qui s'est fait le devoir de planter le décor sur les contours de ce rendez-vous.