Comme il fallait s'y attendre, le peuple vénézuélien, après la mort d'Hugo Chavez, vient une fois de plus de choisir la continuité duSocialisme du XXIe siècle, conception révolutionnaire léguée par le défunt à son dauphin Nicolas Maduro. Les électeurs vénézuéliens en votant pour le candidat Maduro pour remplacer le charismatique président défunt, Hugo Chavez ont choisi la continuité du Chavisme et sa politique sociale qui enregistre, aujourd'hui, un impact immense dans l'amélioration des conditions de vie du peuple vénézuélien mais aussi, le maintien de la lutte contre l'impérialisme. Maduro a remporté le scrutin face au candidat de l'opposition Henrique Capriles avec un score de 50,66 % contre 49,0 7% pour son rival de droite. Le taux de participation a atteint 78,71 %, sur les 19 millions d'électeurs et d'électrices qui se sont rendus aux urnes, selon les résultats donnés par le Conseil national électoral. Le président de ce Conseil a déclaré que le scrutin s'est déroulé dans de bonnes conditions. Ladite commission, proclamant un résultat " irréversible ", appelle les Vénézuéliens à respecter le verdict des urnes et à ne pas descendre dans les rues pour manifester. Une allusion faite au candidat malheureux, qui vient de subir son second échec, après l'élection présidentielle de 2012 face au candidat Hugo Chavez. En effet, le candidat de l'opposition, Henrique Capriles, ne reconnait pas la victoire de son adversaire Maduro et demande que tous les bulletins de vote soient recomptés. Nicolas Maduro a quant à lui déclaré que ces élections se sont déroulées dans de bonnes conditions. " Un succès électoral qui était juste, légal et constitutionnel ". Malgré, indique-t-il qu'il a demandé à la commission électorale d'effectuer un " audit du résultat ". Il a aussi souligné : " Nous ne voulons pas de violence, nous souhaitons la paix ", a-t-il lancé en direction du peuple. Dans une allocution à la Nation, Nicolas Maduro a dit être " favorable " à l'audit demandé par le candidat perdant de cette élection présidentielle : " Je demande officiellement à la Commission électorale nationale d'effectuer un audit ", a-t-il affirmé. "Les résultats sont serrés, mais ils sont très agréables quand même", a confié un électeur. "L'important, c'est de réussir à maintenir la mémoire de Chavez. Cette victoire, c'est notre hommage. C'est pour ça qu'elle est importante. Peu importe l'avance que nous avons sur notre adversaire (Capriles), on gagne et c'est ça qui compte". Une autre électrice sous la joie de la victoire dit: "Je suis heureuse et j'espère que cette nouvelle fera le tour du monde", s'enthousiasme-t-elle. "En même temps, je suis triste parce que nous avons perdu notre Commandante. Mais Chavez nous a laissé une mission et on commence par la saisir, parce que le peuple s'est réveillé". Bill Richardson, un ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, a déclaré avoir obtenu l'assurance de la part des deux candidats qu'ils respecteraient l'issue du scrutin, selon qu'il a été annoncé par la commission nationale électorale. " Je ne suis pas venu en tant qu'observateur, mais j'ai rencontré les deux candidats et je suis optimiste, parce qu'ils m'ont tous les deux affirmé qu'ils respecteraient la règle de droit et la volonté de la population. Dés le départ de la campagne électorale, le candidat Maduro était donné favori de cette course à la présidence contre le candidat de l'opposition, Capriles. Maduro, lors de son dernier discours de campagne, a laissé entendre que la tâche qui l'attendait était titanesque, plaidant qu'il est difficile d'être à la fois président et " chef d'une Révolution ". Le peuple vénézuélien avec cette victoire, l'échec du candidat Capriles, pion des Etats-Unis dans le pays, devrait faire attention à la réaction de Washington qui a de très forts liens et contacts avec l'opposition menée par Capriles.