Tous les Algériens et Algériennes, résidents et malades souhaitent à avoir des hôpitaux bien gérés, une bonne qualité de soins , une hygiène irréprochable et une bonne gouvernance des établissements hospitaliers, clame la Revue algérienne Hospitalier, qui organise son premier " forum de l'hospitalier " à Alger, sous le haut patronage du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière ; en réunissant des experts, professeurs, pharmaciens et médecins autour d'une table de discussions animée par le journaliste de Canal Algérie, Hamid Lahri. Il y a également ce boom de maladies non transmissibles comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. " Possède-t-on des registres ? Existe-t-il vraiment un boom. Comment les accompagner ? Quels produits peut-on administrer et sont-ils appropriés ? " S'interrogent les organisateurs pour tenter de trouver des réponses lors de ce forum dont les travaux se poursuivent aujourd'hui. " L'énergie et le savoir dont chacun dispose doivent permettre la synergie des compétences pour réfléchir et ensuite agir ensemble. Alors on va s'indigner, s'applaudir, se disputer des théories et des chiffres, s'accorder sur des démarches à suivre pour enfin actionner le levier du progrès " explique la Revue Hospitalier que dirige M Djillali Hadjadj, initiatrice de cet événement en partenariat avec Pharmalinka, une revue bimestrielle spécialisée dans la politique de santé, du médicament et de l'industrie pharmaceutique. Des pharmaciens hospitaliers des CHU, CPMC et EHS, des praticiens et sociétés savantes ainsi que des gestionnaires d'hôpitaux et d'autres responsables d'autres institutions médicales ont participé à ce premier forum qui a le mérite de poser les problèmes que vivent impuissants et au quotidien et les malades, les praticiens et résidents. Dans un premier temps, les débats ont porté sur le statut du pharmacien hospitalier qui est toujours un projet en devenir, d'autant que les prérogatives et les responsabilités ne font qu'augmenter sur ce métier, selon des interventions dont certaines insistent sur l'urgence de promulgation de ce statut afin de permettre aux pharmaciens de faire face à leurs obligations professionnelles selon des normes. La question récurrente des formations spécifiques a été également abordée en termes de qualité et de besoins des malades. Dans une deuxième étape, les discussions ont porté sur le boom des thérapies ciblées et de l'avènement des dispositifs médicaux de plus en plus sophistiqués qui nécessitent l'acquisition de nouvelles connaissances à revoir l'approche actuelle thérapeutique et à anticiper sur les contraintes économiques inéluctables (pharmaco-économie). Il a été question aussi d'une autre table ronde portant sur le thème de transition épidémiologique, boom des maladies non transmissibles, de plateaux techniques (diagnostics) et de thérapies de plus en plus performantes ; mais pas toujours disponibles, constate-t-on, Ce qui conduit les participants à entamer une réflexion collective sur la conduite à tenir face à ces problématiques. Un autre débat a porté sur le métier de directeur d'hôpital et de gestionnaire des structures de soins en termes notamment de formation et de gestion de l'infrastructure hospitalière selon des normes exigées par les instances internationales. Parallèlement, les organisateurs ont ouvert quatre ateliers dont les travaux ciblent les maladies rares, la disponibilité des médicaments, la réflexion sur le plan cancer et projet d'établissement hospitalier. Les travaux reprendront aujourd'hui avec trois tables rondes qui portent sur les plateaux techniques en termes de diagnostic, de traitement et de suivi des malades, l'hygiène hospitalière et la recherche clinique et biomédicale.