La situation que traverse actuellement le pays du fait de la convalescence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ne doit pas faire oublier à d'aucuns que l'Algérie vit une étape au vu de ce qui se passe dans son environnement et ses frontières, une déclaration de M. Mohamed Saïd, président du PJL (ministre de la Communication). " La situation est cruciale, car nous vivons dans une zone perturbée par plusieurs facteurs connus, dont notamment les enjeux stratégiques en présence à nos frontières australe et orientale ". Dans le même sens, son collègue du gouvernement et président du TAJ, Amar Ghoul, s'est exprimé presque dans le même sens pour dire que l'Algérie a besoin de tous ses enfants et de la cohésion de son peuple pour être immunisée contre les tentatives d'ingérence étrangère. " Notre pays a besoin de tous ses fils comme ce fut le cas lors de la glorieuse Révolution qui avait fédéré toutes les volontés au service de l'objectif commun d'indépendance". Ces deux déclarations interviennent à un moment où certains s'imaginent que la convalescence du président Abdelaziz Bouteflika exposera le pays et ses institutions à leurs intrigues, ils se trompent lourdement sur le sujet. L'Algérie et ses institutions ont, en effet, toujours anticipé sur les voies et moyens à même de surmonter, en cas de besoin, tous les complots, rumeurs et difficultés naturelles. Les intrigues en question circulent depuis l'annonce de la maladie du président Bouteflika et dont les auteurs ne se référent plus au " calme " en de pareilles circonstances, mais à un projet de déstabilisation du pays. Ces auteurs ont même déserté les médias nationaux pour aller s'étaler sur les Unes et les plateaux médiatiques d'ailleurs afin de provoquer l'agacement de l'opinion publique. Il y en a parmi eux qui se sont transformés à l'occasion en médecin pour diagnostiquer la maladie du chef de l'Etat. La rumeur est devenue le sujet de l'actualité de toute la vie politique du pays. Des rumeurs malsaines propagées sur Twitter, Facebook et à l'intérieur de structures organiques de partis politiques connus pour être les champions de la désinformation et qui sont en ce moment précis les meneurs d'une campagne contre le président Bouteflika, les institutions de l'Etat et bien sûr contre le peuple. Une guerre psychologique déclenchée pour affaiblir les points forts de la République. Dans ce même cadre de fausses rumeurs et autres spéculations infondées, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal a appelé, hier, à cesser de focaliser sur la santé du président de la République, en s'interrogeant sur les raisons d'une telle attitude. Il s'est dit désolé que l'Algérie soit arrivée à un stade ou " même l'information officielle est démentie ". Cela ne peut que traduire une voie de déshonneur et d'échec pour les " non-croyants " qui chavirent autour d'une société algérienne lucide. A quelle situation ces acteurs veulent-ils convaincre l'Algérien alors que nombre d'entre eux constituent l'appui solide de " cellules " dormantes acquises à l'ingérence étrangère dans les affaires du pays ? Quel crédit peut-on sincèrement accordé à des hommes politiques de chez nous, se disant respectueux des percepts de l'Islam, mais qui ont fait de la convalescence du chef de l'Etat un " registre politique ". Ces gens-là feignent de savoir qu'ils sont isolés, mis au ban de la société qu'ils sont en train d'humilier par leurs actes malsains et oublient également qu'ils ne seront demain qu'un " cheval moribond " sur lequel ni la mouvance du " printemps arabe " et encore moins leurs " maîtres " à penser ne voudront, ne pourront maintenir leur pari pour longtemps sur eux pour déstabiliser l'Algérie. Le peuple algérien poursuivra son génie propre pour affronter les moments difficiles. Il n'a besoin ni de conseillers, ni de tuteurs, surtout. C'est la détermination d'un peuple doté d'une puissante mémoire. Il n'oublie pas et n'oubliera jamais les attitudes de ceux qui sont sortis de ses rangs et qui l'ont trahi des années durant, utilisant les plateaux et les journaux étrangers pour lapider ses acquis et faire douter de la noblesse du programme politique du président Abdelaziz Bouteflika.