EDF a annoncé avoir signé des accords avec les syndicats britanniques ainsi que des sous-traitants travaillant sur son projet de nouvelle centrale nucléaire Hinkley Point C au Royaume-Uni, afin de pouvoir lancer plus rapidement la construction si le projet reçoit le feu vert final. Les accords recouvrent notamment les questions de recrutement, formation, santé, protection sociale, salaire, ainsi que les retraites ou encore la productivité. Ils ont été signés avec plusieurs organisations syndicales ainsi qu'avec les groupes de BTP Bouygues et Laing O'Rourke, a expliqué dans un communiqué EDF Energy, la filiale locale d'Electricité de France (EDF). C'est une étape importante pour s'assurer que le projet sera prêt à être lancé s'il reçoit le feu vert final, estime l'entreprise. Une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point constituerait une étape significative pour permettre à la Grande-Bretagne d'assurer ses besoins en énergie à faible émission de gaz carbonique. Nous sommes ravis que ce progrès vers un futur plus vert permettre aussi de bons salaires et conditions pour des milliers de travailleurs hautement qualifiés, a salué Kevin Coyne, un représentant du syndicat Unite. Le projet emploierait jusqu'à 5.000 personnes pour la construction du site. Pour l'instant, EDF Energy est toujours en discussions avec le gouvernement britannique sur l'accord devant garantir la rentabilité de ses projets nucléaires outre-Manche, préalable à une décision définitive d'investir. Cette décision devait initialement être prise avant la fin 2012 mais ces négociations difficiles ont pris plus longtemps que prévu. Elles continuent et les deux parties les ont jugées positives, assure EDF. Le groupe français ambitionne de construire en tout, quatre réacteurs de type EPR au Royaume-Uni, deux sur le site de Hinkley Point C dans le Somerset (ouest de l'Angleterre) et deux sur celui de Sizewell C dans le Suffolk (est).