La philosophie politique qui anime l'action de développement global estl'affirmation constante de la consolidation d'une " Algérie sereine ", grâce à la Réconciliation nationale, à la consolidation de l'unité nationale, à la promotion des libertés dans le cadre de la loi fondamentale du pays, à la participation de tous les citoyens à la construction du pays, à la progression davantage dans la bonne gouvernance, grâce à la poursuite des réformes destinées à promouvoir la qualité du service public dans tous les domaines et dont la finalité demeure l'élimination des pratiques bureaucratiques, le respect des droits et des libertés des citoyens, ainsi que le renforcement de la transparence et de l'efficacité dans l'environnement économique à travers la progression de sa croissance, en investissant davantage de moyens dans la création de richesses hors hydrocarbures, laquelle s'accompagne automatiquement d'une offre plus intense d'emplois dans tous les secteurs d'activités et, de fait, la continuité dans la réalisation d'autres progrès dans le développement humain. Cet effort porte notamment sur la satisfaction de la demande en matière de logement, d'éducation, de santé, et autres prestations attendues par les populations. La priorité actuelle est bien visible à travers l'action de l'Exécutif gouvernemental qui n'a de cesse exprimer sa volonté de mettre sur pied un statut gigantesque de " rentier " à l'économie nationale. Et c'est, sans doute, en décomposant cette expression de mot à mot que l'on peut comprendre pourquoi. L'ancien système qui a régit par le passé l'économie ne doit pas seulement être modifié, amélioré voire transformé. Il faut bâtir à neuf et, pour cela, faire preuve de volontarisme et d'innovation créatrice pour le meilleur des systèmes possibles et où les seules lois ne seront autres que l'intérêt du pays à travers l'élargissement de l'appareil de production, c'est-à-dire l'augmentation et la diversification du potentiel qui contribue à l'accumulation, la poursuite de la relance de l'activité agricole et l'intensification du tissu industriel à travers de nouvelles technologies. Il faut également mettre en relief les mesures tendant à la conservation des gisements pétroliers ayant fait l'objet d'une exploitation intensive. Les premiers jalons de la relance industrielle et économique posés, il fallait aller plus loin. Dès le début des années 2002, le pays s'était engagé vers des réformes structurelles pour une véritable option de relance. Il fallait donc mesurer les réticences, les obstacles imposés ici et là, mais, également, organiser la riposte sur les plans politique, administratif et juridique afin de prendre en compte tous ces aspects. Tout cela explique qu'il s'agit de la volonté des relations entre les pouvoirs publics, les hommes et les acteurs économiques (publics et privés) dans la " subvention " de ce statut de rentier à l'économie nationale, en tenant compte que tous apportent leur contribution diversifiée en vue du bien-être social et économique. Dans ce contexte, l'économie a besoin d'un tissu industriel efficace éparpillé sur l'ensemble des régions du pays afin d'assurer la meilleure satisfaction des besoins. Cela pour dire combien le secteur privé national, qui bénéficie d'un réel pouvoir de développement et de promotion, pourrait jouer un rôle cardinal dans le renflouement des indicateurs économiques et sociaux du pays. C'est pourquoi, il faudrait, dans le cadre du processus de la relance industrielle, réfléchir plus concrètement pour évaluer ce potentiel, ses capacités et ses compétences à s'affirmer sur le marché national. Le cadre juridique, technique et administratif concernant le secteur privé ne cesse de s'élargir, notamment à travers le programme de mise à niveau des entreprises en cours.