Elle interviendra dans quelques jours, la rentrée politique et sociale, qui se déroulera comme de tradition selon les directives et le suivi du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sera marquée par la tenue d'un Conseil des ministres qui en sera le prélude à un large plateau de décisions, de mutations et de perspectives rappelant les grandes orientations du programme présidentiel, mais également des mesures sociales et économiques qui meubleront, à partir du mois de septembre, l'activité du Gouvernement. Un Gouvernement, indique-t-on, appelé à changer de composante, selon le souhait du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal et qui aurait eu l'aval du chef de l'Etat. Un nouvel Exécutif qui aura désormais à recentrer son rôle sur le concret en mettant l'accent sur le chômage, la consolidation de la cohésion sociale, la nouvelle stratégie du secteur industriel et plus de sorties sur le terrain avec les autorités locales et les citoyens. Le président Abdelaziz Bouteflika, qui aura à présider le Conseil des ministres en vue de finaliser nombre de dossiers, dont plus particulièrement le document comptable relatif à la loi de finances complémentaire pour l'exercice 2013, insistera, soulignent nos sources, sur la poursuite de l'action de développement dans son ensemble, la prise en charge des attentes des citoyens afin que les engagements soient tenus et que rien ne devrait distraire ni les agents, ni les commis de l'Etat, ni encore moins les élus locaux de ces objectifs. Tout un chacun doit se rendre compte que le mode de développement auquel pense le chef de l'Etat n'est pas le but final qu'il faudrait atteindre afin de s'y tenir. " Pour l'Algérie, pour la société algérienne, le développement est un mouvement qui ne s'arrête jamais, un effort sans cesse renouvelé sur les plans politique, économique, social et culturel". Cette rentrée, qui s'effectue sous le signe rassurant du retour du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au Palais d'El Mouradia après sa convalescence, repose essentiellement sur l'économie et le social va inaugurer donc une nouvelle étape, qui devrait permettre au nouveau gouvernement d'afficher à son actif élémentaire la dynamique d'urgence sur l'emploi, l'industrie, l'agriculture et les investissements porteurs. Des dossiers et tant d'autres seront également à l'ordre du jour de la tripartite en phase de préparation entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques. Sur le plan politique, on laisse entendre qu'à l'issue de l'éminent Conseil des ministres, le président Abdelaziz Bouteflika évoquera avec plus de détails sa détermination à parachever dans les plus brefs délais les règles de l'Etat de droit à travers la révision de la loi fondamentale du pays. Un engagement qu'il avait pris lors de son discours adressé à la Nation au mois d'avril 2011 et qui a été suivi par la mise en œuvre de très importantes réformes politiques. C'est dire qu'il faut au prix d'un effort gigantesque rattraper les retards techniques. Cette conception des choses est tout à fait judicieuse de la part du président Abdelaziz Bouteflika, car elle met en lumière la nécessité de mobiliser tout le monde.