Au moment où des efforts et moyens colossaux sont déployés par la wilaya pour stimuler l'investissement productif, créateur d'emplois et de richesse, le constat relevé au niveau de la zone d'activités Aïn Omrane " est amer à plus d'un titre. En 1987, l'APC de Berrouaghia a dégagé et viabilisé un terrain d'assiette de 2 hectares devant accueillir 29 opérateurs économiques pour la promotion du développement local, la relance de l'offre de l'emploi au profit de quelque 300 jeunes, extensible en phase de croissance, ainsi que le relèvement des ressources fiscales communales, au moment où la dissolution de 13 entreprises publiques s'est traduite par des coûts sociaux élevés (6 000 travailleurs) et une récession fiscale drastique estimée à 10 milliards de centimes. Plus de vingt ans après, le futur pôle industriel situé à la périphérie de Berrouaghia, est resté à l'état de terrain nu au grand dam de la population locale durement éprouvée par un chômage ascendant. La cause ? un problème de rectificatifs entre la D.U.C.H et l'Agence foncière qui semble s'installer dans la durée puisqu'il remonte à l'année 2002. "Nous sommes déconcertés, voire découragés, par une longue expectative qui déteint sur le lancement de nos projets. C'est la galère", déclare un opérateur économique de guerre lasse. En effet, il est difficile de trouver une explication à ce "ping-pong " alors que les pouvoirs publics ont offert toutes les facilités pour que la zone d'activité de Aïn Omrane devienne un vivier d'emplois et de richesse. Ceci étant, le problème soulevé par l'approbation technique a, semble-t-il, épuisé la question des correctifs concernant les cinq lots, après leur déplacement à l'intérieur du périmètre initial.