Pour sérier les contraintes qui se dressent devant les exportateurs algériens potentiels, l'Algex (Agence nationale de promotion des exportations) a décidé de lancer quatre rencontres régionales qui se dérouleront successivement à Oran pour englober les régions de l'Ouest, Béjaïa, Annaba et, enfin, à Biskra, pour les régions sahariennes, comme El Oued, Tamanrasset et Ouargla. Ces rencontres, co-organisées avec les Chambres régionales de commerce et d'industrie (CCI) de wilayas pilotes, visent d'autre part à recenser les attentes des opérateurs économiques en matière d'accompagnement vis-à-vis des administrations intervenant dans le commerce extérieur. Le directeur général d'Algex, Boukhalfa Khemnou présidera et animera ces rencontres afin de recenser les contraintes, les difficultés et les doléances des opérateurs économiques notamment les exportateurs dans le but de soumettre des propositions de solutions aux institutions concernées. La première rencontre, qui a eu lieu en septembre dernier à Oran, a regroupé des participants des dix wilayas de la région Ouest ainsi que des représentants du wali et de la direction régionale du commerce, le P-DG de la compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex). Cette première rencontre sera suivie jeudi prochain par la 2ème rencontre à Annaba, la 3ème est prévue le 24 octobre à Béjaïa et enfin la 4ème et dernière est programmée le 27 novembre à Biskra. Les exportations hors hydrocarbures restent faibles par rapport au potentiel de l'Algérie. En 2013, elles n'ont représenté que 2,96% du volume global des exportations, soit près de 2,2 milliards de dollars, malgré une augmentation de plus de 6% par rapport à 2011. Ces rendez-vous viennent à point nommé, la dernière note de conjoncture pour le 1er semestre 2013 émanant de la Banque d'Algérie a soulevé le problème de la poursuite de la baisse des exportations algériennes, qui ont chuté de 7% par rapport à 2012, ce qui évidemment devra affecter la position de la balance commerciale du pays. Quant aux exportations hors hydrocarbures, qui représentent 3,9% du montant global, pourtant objet d'une politique soutenue de promotion de la part des pouvoirs publics, et ce, pour atténuer l'emprise des recettes des hydrocarbures sur les recettes globales, elles restent fortement liées aux produits dérivés issus des hydrocarbures, malgré une hausse de plus de 66% enregistrée récemment.