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Crise budgétaire aux USA : Réunion d'urgence des régulateurs financiers américains
Publié dans Le Maghreb le 10 - 10 - 2013

Les régulateurs financiers américains ont tenu, avant-hier soir, une réunion d'urgence pour évaluer les risques que poserait un échec du Congrès à relever le plafond de la dette des Etats-Unis qui seraient ainsi menacés d'un défaut de paiement, selon le Trésor.
Le secrétaire au Trésor Jacob Lew "a réuni par téléphone le Conseil de surveillance de la stabilité financière (FSOC) pour discuter du plafond de la dette et de la date du 17 octobre au-delà de laquelle le Trésor s'attend à avoir épuisé sa capacité à emprunter", a indiqué un porte-parole du ministère, Anthony Coley.
"Un échec à relever le plafond de la dette d'ici le 17 octobre placerait le gouvernement américain dans la position insoutenable où il fonctionnerait sans liquidités, et cela pourrait affecter gravement les marchés financiers et l'économie en général", a ajouté le porte-parole. Le FSOC --qui regroupe les principaux organes de régulation financière du pays, comme la Banque centrale (Fed), le gendarme boursier (SEC), l'organisme de garantie des dépôts bancaires (FDIC) et le régulateur des marchés à terme (CTFC)-- a "également discuté des messages transmis aux régulateurs par les intervenants du marché", a-t-il poursuivi. Le FSOC, né de la loi de réforme financière Dodd-Frank, doit se réunir au minimum quatre fois par an, mais d'autres réunions peuvent se tenir selon les besoins, précise le Trésor sur son site. Par ailleurs, un haut responsable du ministère a reconnu que les Etats-Unis s'attendaient à "de robustes discussions" de la part de leurs partenaires, au cours des réunions d'automne du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale sur l'impasse budgétaire à Washington. "Nous pensons qu'il est extrêmement important que le Congrès agisse, rouvre l'administration et relève le plafond de la dette. C'est de loin la meilleure façon de promouvoir les intérêts américains au cours de ces négociations internationales", a estimé ce responsable. "Nous évoquerons un large éventail de sujets qui sont importants pour assurer une croissance solide des Etats-Unis, mais nous nous attendons à entendre les préoccupations" des partenaires sur la nécessité de relever le plafond de la dette, a-t-il poursuivi, notant que la délégation américaine aurait des effectifs réduits. "Un défaut de paiement pour la première fois de notre histoire représente un risque sérieux pour notre rang mondial", a conclu ce responsable.

Budget et dette: Obama exige des votes des républicains
Barack Obama a appelé ses adversaires républicains à voter un budget et un relèvement du plafond de la dette pour écarter "la menace" sur l'économie d'un blocage qui, a-t-il souligné, rend les pays étrangers "nerveux". Mais le président des Etats-Unis, une semaine après le début d'une paralysie partielle de l'Etat fédéral et à huit jours de l'échéance d'un possible défaut sans précédent, a aussi laissé la porte ouverte à un accord à court terme qui permettrait à des négociations de se produire. "Ecartons la menace qui pèse sur les Américains et nos entreprises, et au travail", a déclaré Obama lors d'une longue conférence de presse mardi après-midi. "Nous ne pouvons pas faire de l'extorsion une composante de notre démocratie. La démocratie ne fonctionne pas ainsi. Et ce n'est pas seulement pour moi, c'est aussi pour mes successeurs", a lancé Barack Obama à l'adresse des républicains. Il s'est toutefois dit disposé, une fois les votes sur le budget et la dette acquis, à négocier sur les dépenses de l'Etat, offrant même de coucher cette promesse sur le papier. Obama, qui a dû annuler une tournée en Asie précisément en raison du blocage à Washington, s'est voulu rassurant, expliquant aux créanciers étrangers des Etats-Unis que ces derniers "ont toujours payé leurs factures et le feront à nouveau". Les dirigeants étrangers, dont M. Obama a reconnu que la crise à Washington les rendait "nerveux", "ne font pas seulement attention à ce que je dis. Ils font aussi attention à ce que fait le Congrès", a-t-il cependant prévenu.

Pas de "capitulation", prévient Boehner
Passée l'échéance du 17 octobre, et faute d'un relèvement du plafond légal de la dette (actuellement à 16 700 milliards de dollars) par le Congrès, la première économie mondiale ne pourra plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers. Un tel défaut de paiement serait "bien pire" que la paralysie budgétaire actuelle, a fait valoir M. Obama, usant d'une métaphore attribuée au milliardaire Warren Buffett selon lequel une telle perspective s'assimilerait à l'explosion d'une "bombe nucléaire". Les régulateurs financiers américains ont d'ailleurs tenu une réunion d'urgence pour évaluer les risques que poserait un échec du Congrès à relever le plafond de la dette des Etats-Unis, et du défaut de paiement qui en résulterait. En raison de l'incapacité de la Chambre des représentants, où les républicains sont majoritaires, et du Sénat, contrôlé par les alliés démocrates de Obama, à s'entendre sur un budget, l'Etat fédéral américain tourne au ralenti depuis le 1er octobre. La CIA a toutefois annoncé qu'elle commencerait mercredi à rappeler ses personnels les plus indispensables, pour éviter toute menace à la sécurité nationale. Jusqu'ici, M. Boehner, maître de l'agenda, refuse d'organiser des votes, exigeant d'abord des concessions de l'exécutif en matière de dépenses sociales, en particulier sur la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010. Il a poursuivi dans cette veine mardi après-midi. "La position du président selon laquelle il refuse de parler sans capitulation préalable est intenable", a-t-il protesté lors d'une courte intervention au Capitole, en faisant valoir que de nombreux présidents, et Obama lui-même, avaient négocié dans le passé à l'occasion d'un relèvement du plafond de la dette. Une telle crise s'était déjà produite à l'été 2011, six mois après que les républicains avaient reconquis la Chambre. Une solution avait été trouvée de justesse, mais l'épisode avait coûté aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par Standard and Poor's. Les marchés mondiaux font preuve d'une grande nervosité depuis le début de cette énième crise, et Wall Street a fini en forte baisse mardi: le Dow Jones a perdu 1,06% et le Nasdaq 2,00%. La Bourse de Tokyo n'a pas fait mieux mercredi en ouvrant en baisse de 0,75%. Les Etats-Unis, dont la croissance et l'emploi n'ont toujours pas pleinement récupéré depuis la récession de 2007-2009, sont en outre soumis depuis mars à une cure d'austérité forcée, là encore faute d'accord au Congrès sur les dépenses et les recettes de l'Etat fédéral. Ces bridages consécutifs ont accouché d'une croissance modeste pour le pays, a constaté mardi le Fonds monétaire international, en abaissant ses prévisions de progression du PIB pour cette année et 2014. Le FMI estime que les seules coupes budgétaires vont coûter jusqu'à 1,75 point de croissance en 2013.

L'échéance de la dette se rapproche, les deux camps inflexibles
L'échéance du plafond de la dette américaine se rapprochait dangereusement avant-hier, au début de la deuxième semaine de paralysie budgétaire à Washington, où ni le camp de Barack Obama ni les républicains ne semblaient prêts à céder. La présidence a annoncé que M. Obama allait donner une conférence de presse à l'issue d'une matinée où les démocrates, qui contrôlent la Maison Blanche et le Sénat, et leurs adversaires conservateurs, majoritaires à la Chambre des représentants, ont une nouvelle fois constaté leurs divergences. M. Obama a bien repris contact mardi avec le dirigeant de la Chambre, John Boehner. Mais leur appel téléphonique n'a a priori accouché d'aucun progrès, à en juger par les comptes-rendus que les deux parties en ont donné. "Le président a appelé (M. Boehner) une nouvelle fois aujourd'hui pour répéter qu'il ne négocierait pas sur une loi d'orientation budgétaire ou un relèvement du plafond de la dette", a affirmé le porte-parole du chef républicain, Brendan Buck. Pour la Maison Blanche, "le président veut bien négocier avec les républicains, une fois que la menace de la paralysie gouvernementale et du défaut aura été levée". Ces positions, qui n'ont pas évolué depuis le début de la crise, suscitent un pessimisme croissant à neuf jours de la date cruciale du 17 octobre. Passée cette échéance, et faute d'un relèvement du plafond légal de la dette (actuellement à 16.700 milliards de dollars) par le Congrès, la première économie mondiale ne pourra plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers. L'onde de choc d'un tel défaut, sans précédent dans l'histoire américaine, serait catastrophique et dépasserait largement les frontières du pays, a prévenu l'administration Obama.

Nervosité des marchés
Le président américain a une nouvelle fois exhorté mardi Boehner à organiser au plus vite un vote sur la dette, arguant que suffisamment de républicains modérés joindraient leurs voix aux démocrates pour parvenir à la majorité dans cette assemblée.
Mais M. Boehner, maître de l'agenda, refuse, exigeant d'abord des concessions de l'exécutif en matière de dépenses sociales, en particulier sur la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010. "En refusant de négocier, (le chef de file démocrate du Sénat) Harry Reid et le président mettent notre pays sur une voie dangereuse", a-t-il prévenu mardi, appelant à "discuter pour trouver une solution à nos divergences". Les républicains ont par ailleurs annoncé mardi leur intention de réclamer une "super commission" bicamérale pour négocier avec les démocrates un grand accord à la fois sur le plafond de la dette, le budget et une réforme des programmes sociaux américains. Une telle crise s'était déjà produite à l'été 2011, six mois après que les républicains avaient reconquis la Chambre. Une solution avait été trouvée de justesse, mais l'épisode avait coûté aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par Standard and Poor's.
Mais cette fois-ci, les deux parties "sont tellement braquées que les risques de défaut existent", a affirmé lundi l'ancien gouverneur républicain Tim Pawlenty sur CNN, mettant en garde contre des résultats "cataclysmiques". Les marchés mondiaux font preuve d'une grande nervosité depuis le début de cette énième crise, et Wall Street évoluait dans le rouge mardi midi. Cet affrontement se déroule sur fond de paralysie partielle de l'Etat fédéral américain, entrée mardi dans sa deuxième semaine. Avant de bloquer sur la dette, le Congrès n'a en effet pas réussi à se mettre d'accord sur une loi d'orientation au début de la nouvelle année budgétaire, le 1er octobre. Les Etats-Unis, dont la croissance et l'emploi n'ont toujours pas pleinement récupéré depuis la récession de 2007-2009, sont en outre soumis depuis mars à une cure d'austérité forcée, là encore faute d'accord au Congrès sur les dépenses et les recettes de l'Etat fédéral. Ces bridages consécutifs ont accouché d'une croissance modeste pour le pays, a constaté mardi le Fonds monétaire international, en abaissant ses prévisions de progression du PIB pour cette année et 2014. Le FMI estime que les seules coupes budgétaires vont coûter jusqu'à 1,75 point de croissance en 2013.


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